L’Ecole du patrimoine africain, réputée école de formation des agents du patrimoine, des conservateurs et gestionnaires de sites et bien d’autres, vient de souffler ses quinze bougies, synonyme de ses quinze années d’existence.
L’Ecole du patrimoine africain dénommée Epa s’est donnée pour mission d’être une référence au service du patrimoine culturel africain, aux fins de contribuer au développement socio-économique des pays et peuples africains, à travers la conservation et la valorisation de leurs patrimoines culturels. Avec un statut d’Organisation Internationale au Bénin, l’Ecole du Patrimoine Africain est un établissement universitaire de 2ème cycle, à vocation internationale, spécialisé dans la conservation et la médiation du patrimoine culturel tangible et intangible. Cette école s’évertue depuis plusieurs années donc à former des professionnels de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, francophones, hispanophones et lusophones. Entre autres objectifs assignés à l’Epa, le renforcement du réseau des professionnels africains capables d’assurer la conservation et la mise en valeur du patrimoine culturel, proposer aux publics africains des programmes permettant la découverte et la réappropriation de leur patrimoine culturel, promouvoir la réalisation de projets de développement socio-économique qui intègrent la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel, et contribuer à l’édition et à la diffusion de publications spécialisées sur le patrimoine culturel africain. Depuis sa création en 1998, l’Epa qui a son siège à Porto-Novo, capitale du Bénin, a formé plus de 1.200 professionnels du patrimoine africain, réalisé plus de 220 activités, monté quatre expositions, organisé une conférence internationale, publié plus de 50 rapports, une chronique, les actes d’un colloque, plusieurs guides touristiques et divers sites internet, et réalisé quatre enquêtes. Elle dispose enfin d’une autonomie financière et reçoit des financements de divers bailleurs. Une grande interview en perspective avec le directeur de l’école permettra de mieux renseigner sur ses performances.
Serge-David ZOUEME