Discussions sur des travaux, commentaires en sciences juridiques et politiques ou théorie en science économique ou de gestion, compositions en spécialité de redoutable réputation. Ce sont les différentes épreuves dans lesquelles vont être évalués les deux-cent (200) candidats au 20ième Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Après la dernière édition de Ouagadougou en novembre 2019, c’est le Bénin qui a l’insigne honneur d’abriter, cette année, le concours du 04 au 17 novembre 2021. «Le concours d’agrégation est un mode exigeant de recrutement et de promotion des enseignants de l’enseignement supérieur, en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion en ce qui nous concerne ici, et en sciences de la santé», a renseigné Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lors de la cérémonie de lancement officiel du concours, le jeudi 04 novembre 2021 au Palais des Congrès de Cotonou. Exprimant sa gratitude au Bénin pour avoir accepté d’abriter cette session en une période critique de la pandémie du coronavirus, le professeur Abou Napon, secrétaire général par intérim du CAMES, a rassuré les états membres de combler les attentes en matière de ressources humaines de qualité, dans le strict respect du Code d’éthique et de déontologie. «Les défis économiques, sociaux et culturels de notre monde universitaire interconnecté et concurrentiel rendent encore plus nécessaire un système universitaire performant avec des esprits fins, structurés, imaginatifs, inventifs et au service de leurs métiers», a déclaré le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané qui espère que le record de réussite au concours, toutes catégories et toutes sessions confondues depuis 1983, sera battu à Cotonou. Permettant de sélectionner les Maîtres de Conférences des universités membres du CAMES et surtout des enseignants aguerris, le concours d’agrégation distingue ceux qui, par leurs capacités scientifiques et pédagogiques vont, avoir la responsabilité d’enseigner les générations actuelles et futures.
Edouard KATCHIKPE