Animations culturelles, allocution du doyen de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC), discours du chef du Département des Sciences du Langage et de la Communication (DSLC) couplé à celui du secrétaire général de l’Institut International de Recherche et de Formation (INIREF). Ce sont les temps forts de la célébration en différée, le mardi 23 février, de la 21ième Journée Internationale de la Langue Maternelle. C’est à travers un mini-colloque organisé par l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) en collaboration avec l’INIREF.
Fortement impliqué dans l’organisation de ce mini-colloque, le Département des Sciences du Langage et de la Communication (DSLC) avec l’appui de la FLLAC a mobilisé les enseignants, étudiants et promoteurs des langues maternelles autour de la problématique. « Il est de notoriété publique que la langue est un facteur important de développement socioculturel et économique. C’est conscient de cette importance que l’Unesco a institué la journée internationale des langues nationales », a rappelé Samuel Djengué, chef du DSLC, avant de remercier les universitaires présents à ce mini-colloque consacré à la promotion de la langue maternelle. Pour Moïse Sèdjro, secrétaire général de l’INIREF, il faut que les langues maternelles soient reconnues de façon officielle sans exclusion par le pouvoir pour l’instruction, l’administration.
Représentant le recteur de l’UAC, retenu en séance du conseil rectoral, Dr Mouftaou Adjéran, enseignant-chercheur à l’UAC, a félicité les organisateurs de ce rendez-vous scientifique qui honore l’université.
« Il est important que le soleil se lève à présent sur la pertinence de nos langues nationales », dira, pour sa part, Pascal Okri Tossou, doyen de la FLLAC, ouvrant ainsi une brèche sur la promotion du multilinguisme. Déplorant par ailleurs l’usage de la langue française dans tous les discours officiels, il a souhaité que la 22ième édition de cette journée soit animée dans l’une des langues maternelles du Bénin.
« Quatre proverbes en langue ‘‘maxi’’ pour une programmation neurolinguistique de l’Afrique » ; « Expression du datif au sein des communautés aja-fon du Bénin : aspects et fondement socio didactiques » sont, entre autres, les communications animées respectivement par les docteurs Julien Gbaguidi et Marcellin Lougbégnon au cours de cette rencontre scientifique.