3e édition de la semaine mondiale de la Francophonie Scientifique : Deux nouveaux réseaux créés

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Sciences et Francophonie économique, publications et découvrabilité de la Francophonie scientifique, mobilité estudiantine francophone, jeunesse et développement durable et réseaux francophones. Ce sont les principales thématiques de la 3e édition de la Semaine Mondiale de la Francophonie Scientifique (SMFS). Elle s’est déroulée du 30 octobre au 3 novembre 2023 à Québec, au Canada.

Réseau universitaire francophone sport et étude et réseau francophone des universités virtuelles. Ce sont les deux bébés de la coopération interuniversitaire francophone sous la coupole de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Les deux réseaux ont été lancés lors des manifestations de la 3e édition de la Semaine Mondiale de la Francophonie Scientifique (SFMS). « Nous avons lancé le réseau francophone de sport et étude pour impliquer les jeunes francophones en leur donnant des perspectives de développement à l’international par le sport », a révélé le professeur Slim Khalbous, recteur de l’AUF, face aux centaines de participants lors du lancement officiel des assises de la Francophonie scientifique.
En souhaitant la bienvenue à l’ensemble des participants, François Legault, 1er ministre du Québec, a marqué son engagement à accompagner l’initiative et la valorisation du savoir scientifique en français. La ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Pascale Dery a, quant à elle, martelé que la question de la reconnaissance et de l’accessibilité des connaissances scientifiques en français constitue plus que jamais un enjeu majeur pour l’espace francophone. En sa qualité de président de l’AUF, le professeur Sorin Mihai Cimpeanu a retracé l’ensemble des actions menées depuis des années et qui ont abouti à une francophonie plus vivante autour de diverses initiatives, notamment la SMFS.
L’un après l’autre, des ministres de l’Education et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de nombreux autres pays sont passés pour adresser leurs messages aux participants. Il s’agit des Seychelles, RDC, Gambie, Maroc, Tunisie, Cambodge, France, SG Confemen, SG Commission de l’océan indien, commissaire à l’Education, Sciences, technologie et Innovation de l l’Union Africaine. Pour cette 3e édition, la question de l’Intelligence Artificielle (IA) a ouvert le bal des présentations des assises de la francophonie scientifique.

Les trois communicatrices face au public

Conférence inaugurale sous le signe de l’IA

« Sur la question de la francophonie et du plurilinguisme, et la valorisation des sciences en français, le verdict est sans appel. Les experts affirment que si nous laissons l’IA avec des biais cognitifs et culturels d’une seule langue, nous tomberons alors dans l’uniformisation de la pensée, limitant ainsi l’innovation et la créativité recherchée par l’IA. » C’est l’une des recommandations des 2e assises de la Francophonie scientifique tenues l’an passé au Caire (Egypte). C’est un rappel que Jean-François Lancelot, directeur des réseaux de l’AUF a fait en plantant le décor de l’atelier-conférence portant sur le thème « La francophonie scientifique à l’ère de l’intelligence artificielle ». Pour cet atelier sur l’intelligence artificielle en trois temps, la première communication est « L’IA au passé : retours et prospectives autour de l’intelligence artificielle comme champs disciplinaire », présentée par Florentina Armaselu, enseignante à l’Université du Luxembourg. La 2e a porté sur le thème « L’IA au présent : enjeux et réflexions sur le rôle et la nature de l’enseignement à l’ère de l’IA », présentée par Nadia Naffi, enseignante à l’Université de Laval. La 3e communication est intitulée « Des algorithmes inclusifs conçus pour tous et par tous », présentée par Aurelie Jean, spécialiste en sciences algorithmiques. Dans le milieu de l’éducation, les communicatrices ont insisté sur la nécessité pour les acteurs de se donner le temps de découvrir les outils d’IA. La principale valeur ajoutée de l’IA, selon Nadia Naffi, ce sont les possibilités de personnalisation de l’apprentissage des apprenants.
En plus de cette conférence, ces 3e assises de la Francophonie scientifique ont été sous l’égide de la relation entre la Francophonie scientifique et la Francophonie économique avec pour question principale « Quelles articulations entre Francophonie scientifique et Francophonie économique au profit du développement ? », a informé le recteur de l’AUF, le professeur Slim Khalbous. 32 communications ont été retenues et présentées dans les 4 ateliers et 80 communications ont été sélectionnées pour être publiées sur le site Internet de la Semaine Mondiale la Francophonie Scientifique 2023. Organisés autour de quatre sessions de 1 heure 30 minutes chacune, les ateliers ont porté sur : la recherche et l’innovation à impact : comment développer de la recherche et de l’innovation à impacts socioéconomiques ? ; l’incubation entrepreneuriale : comment développer la création d’entreprises dans le milieu universitaire ? ; la formation professionnalisante : comment développer la délicate triple adéquation formation-emplois-défis socio-économiques? Et, enfin, la mobilisation de l’expertise: comment développer de l’expertise pluridisciplinaire aussi bien pour le développement local inclusif qu’au profit des défis mondiaux complexes et transfrontaliers ?
D’autres grands évènements ont aussi jalonné ces cinq jours de rencontres.

De nombreuses manifestations pour une Francophonie plus dynamique

Cette édition de la SMFS a été marquée par plusieurs autres évènements. En plus des 3e assises internationales de la Francophonie scientifique, Québec a aussi accueilli le 2e Congrès de la Jeunesse Estudiantine Francophone, la 7e Conférence des ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de l’espace Francophone et de nombreux ateliers et rencontres thématiques et de coopération. A travers la composante jeunesse, ce sont au total des jeunes de 230 Clubs Leaders Etudiants Francophones (CLÉS) de 60 pays qui ont fait le déplacement pour le congrès. L’objectif, est d’inciter les étudiants à s’engager dans la vie associative afin de favoriser, d’une part, l’acquisition de compétences douces transférables dans le monde professionnel via des activités extra-académiques. D’autre part, de susciter un engagement citoyen dans un monde bouleversé par des défis sociétaux et environnementaux de plus en plus complexes. L’édition de cette année a été dédiée à la thématique du climat et à ses conséquences avec pour thème inaugural « Le développement durable face aux crises environnementales multiples », animé par Jean Lemire, émissaire aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques du gouvernement du Québec.
La conférence ministérielle cette année s’est notamment appesantie sur le soutien aux publications scientifiques francophones et la mobilité des jeunes au sein de l’espace francophone, a fait savoir le recteur de l’AUF.

Adjéi KPONON

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