La Covid-19 n’a nullement eu raison des apprenants performants aux différents examens nationaux de cette année 2020. Tout comme pour le CEP et le Baccalauréat, de jeunes candidats ont tranché à l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). Parmi eux, le crack Josué Saint-Martin Junior Mongan classé troisième à l’échelle nationale avec 18,61 de moyenne sur 20. Agé de 14 ans, il s’illustre positivement, rendant ainsi fiers ses géniteurs. Educ’Action, à nouveau, célèbre le petit génie dans ce spécial dossier de la semaine.
18,61 de moyenne générale sur 20. Telle est la performance exceptionnelle de l’adolescent de 14 ans à l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) 2020. Assez mature dans la tête, il s’est dignement illustré dans son travail en s’appliquant, au jour le jour. Dans une démarche empreinte de galanterie, il invita sa mère à s’asseoir avant lui, sur la chaise installée en face de la directrice du Collège Catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, son établissement sis dans la commune d’Abomey-Calavi. « Maman, tu peux t’asseoir ici. Je vais chercher une autre chaise », a dit poliment à sa génitrice, Josué Saint-Martin Junior Mongan, vêtu d’un tee-shirt rouge bordeaux.
L’admission du crack au BEPC a été bien reçue et célébrée dans la liesse en famille. Et cette joie, Educ’Action en a contribué par l’une de ses publications de la semaine écoulée. D’ailleurs, la mère de l’adolescent ne l’a pas caché : « … sa jeune sœur était impatiente de connaître le rang occupé par son frère à l’examen du BEPC au plan national puisqu’elle croyait énormément en lui. Et c’est votre journal qui nous apporta la bonne nouvelle. Dans ses recherches le mercredi 09 septembre, sa jeune sœur a tapé sur Internet le nom de Josué et c’est là qu’elle découvrit votre article sur les trois premiers au BEPC au nombre desquels mon garçon. Ce fut une grande joie pour nous tous. », a témoigné dame Mongan, la génitrice de Josué, toute contente. En réalité, comme une famille unie, les trois sœurs de Josué, son père et sa mère, ont énormément soutenu et prié pour le garçon, espérant qu’il saura honorer le cercle familial par ses performances à l’examen. Ce qui fut réalisé. « C’est une grande joie pour nous. On priait pour qu’il occupe le premier rang, mais on n’est pas aussi déçu pour la troisième place.», poursuit la mère de Josué, sage-femme de formation reconvertie en femme au foyer pour mieux s’occuper de l’éducation et de la formation de ses enfants. Tout comme la famille Mongan, la directrice du Collège Catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, sœur Denise Akpoffo, directrice donc de Josué, a été informée des performances de l’adolescent grâce à Educ’Action. Elle en témoigne : « C’est Educ’Action qui nous a appris la nouvelle. C’est vrai que l’établissement a fait 100% de réussite au BEPC mais jusqu’à présent, on ne sait pas quelles sont les notes et les moyennes que les enfants ont eues », a fait savoir la religieuse, fraîchement nommée directrice du Collège, remerciant le journal Educ’Action pour son accompagnement du système éducatif béninois. C’est un sentiment de reconnaissance et d’action de grâce envers Dieu qui habite les uns et les autres pour cet adolescent pas comme les autres.
Des qualités de Josué Saint-Martin Junior Mongan
« C’est un garçon sérieux. Il n’est pas dispersé ; il est souvent concentré dans son travail », a déclaré à Educ’Action la sœur Denise Akpoffo. Dans sa robe de religieuse, elle se remémore l’année scolaire 2019-2020 alors qu’elle occupait le poste de directrice des études du collège. « Je ne l’ai jamais envoyé à la surveillance pour exercices non faits, leçons non sues ou retards à l’école. C’est un adolescent bien organisé qui sait ce qu’il veut », a précisé la religieuse. Arborant une chemisette fleurie sur une jupe marronne, dame Mongan jeta un regard inondé de plaisir et de satisfaction à son fils, le sourire à peine voilé derrière son masque de protection contre la Covid-19. A l’en croire, Josué Saint-Martin Junior Mongan, son troisième enfant, est plus calme. Seul garçon au milieu des filles, Josué, lui-même, l’atteste avec une petite nuance. « Je suis devenu plus serviable. Je suis un peu taquin avec elles mes sœurs ; je mets parfois de l’ambiance dans la maison. Mais je ne cherche pas trop de problèmes », confesse-t-il avec un léger sourire sur le visage. A ses amis, le jeune garçon laisse une image de battant et de travailleur. « Je suis ami avec tout le monde dans la classe. On aimait faire les exercices ensemble, on travaille ensemble », ajoute-il.
De l’accompagnement des parents…
La maîtresse de maison, dame Annick Mongan, mère de Josué, est aussi attentive aux fréquentations de ses enfants. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle et son époux, ingénieur-économiste pour une institution internationale, sont réfractaires aux sorties de leurs enfants. Concernant Josué particulièrement, elle informe que son fils a réussi à instaurer un climat de concurrence saine avec ses amis au collège. Ce qui l’amène d’ailleurs à se surpasser. Combattif et endurant depuis le Primaire, l’adolescent s’est résolu à réussir son cursus sans même un répétiteur de maison. « Josué aime relever seul les défis en matière d’études comme moi-même et son père d’ailleurs, Saint-Martin Kodjovi Mongan-Agbéshie », renseigne la maman.
Les marches du succès de Josué…
Les performances enviables du jeune adolescent ne sont pas le fruit du hasard. Toujours premier de sa classe au collège, Josué tout comme ses sœurs, a hérité du goût du travail bien fait. « Son père et moi avons le goût du travail alors que nous étions encore sur les bancs. Nous réussissons donc progressivement à cultiver les valeurs du travail chez nos enfants. Ils savent que papa et maman veulent qu’ils travaillent à l’école et donc, ils s’y mettent à fond à notre grande satisfaction », a témoigné la mère de Josué, tout aussi discrète que son époux. Dans cette famille de croyants, Josué et ses sœurs bénéficient de l’attention totale de leur mère. Elle les soutient, se préoccupe de leurs petits soucis et tente avec son époux d’apporter le mieux être à ses progénitures. Mieux, elle a développé des stratégies dans la maison pour « limiter les loisirs quand il le faut, savoir les retirer de leur travail ou les y ramener au moment opportun », a-t-elle expliqué à Educ’Action sous le regard attentif et rempli de joie de son fils.
De la partition de l’établissement…
Situé à quelques encablures de la mairie d’Abomey-Calavi, le Collège Catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a aussi contribué au succès de Josué. Comme le souligne ici la directrice du collège : « il n’y a pas de secret. Il suffit de bien faire ce que tu as à faire, d’avoir conscience de ce que tu veux faire, de déterminer l’objectif visé et tu le fais bien et de tout ton cœur ». S’agissant des enseignants, elle ajoute : « les professeurs qui interviennent ici sont les mêmes qui interviennent dans les autres cours privés et dans les collèges publics. C’est le travail bien fait qui compte. Quand tu donnes du travail aux enfants, que tu leur dis que tu vas contrôler et qu’il y aura une interrogation, ils te font bien l’exercice. Quand ce contrôle continu des leçons et exercices n’est pas fait, l’enfant prend l’habitude de ne pas faire son travail. »
Des secrets de réussite de Josué…
« J’avais commencé à travailler depuis les vacances et je me donnais du temps pour travailler dans les différentes matières, apprendre les leçons, faire des exercices. Avec la Covid-19, j’ai profité du confinement pour travailler et me préparer pour les examens blancs du collège et celui national », a témoigné le garçon sur ses secrets de réussite. Puis, il se veut modeste : « il faut beaucoup compter sur Dieu, car c’est lui qui fait toute chose. Le temps passe vite donc, je fais les choses strictement selon mon emploi du temps. Lorsque je suis devant une matière difficile, je lui consacre plus de temps pour être prêt la prochaine fois que l’occasion se présente dans une interrogation ou un devoir ». Accroché aux petits détails, il retrace une de ses journées de travail : « Je n’ai pas d’heure particulière de levée et de coucher. Lorsque je me réveille, je prie. Après je prends ma douche, je prends mon petit déjeuner. Ensuite, je suis le programme que j’ai établi pour la journée. Je travaille pendant deux (02) ou trois (03) heures. Je me repose ; je consacre un peu de temps pour les jeux et ensuite je reprends vers 16 heures jusque tard le soir, 21 heures ou 22 heures ». Comme loisir, Josué aime les jeux-vidéos et la musique. Mauvais cuisinier, c’est un fan de bananes frites (Alloko) accompagnées de viande de poulet. Aux jeunes de son âge, il conseille de ne pas trop se reposer sur les maîtres d’études, mais de plutôt chercher eux-mêmes à conduire leur journée, à établir leur emploi du temps pour combler les lacunes dans les matières. Selon le jeune crack, « les amis ne prennent pas le temps pour se concentrer sur l’essentiel. Je les invite à se concentrer et à faire les choses, une à une ».
Le BEPC désormais en poches, Josué Saint-Martin Junior Mongan met déjà le cap sur le Baccalauréat. Il espère faire mieux avec le soutien de ses parents. Ce qui pourra lui ouvrir les portes de la médecine, son métier de rêve.
Adjéi KPONON & Serge David ZOUEME
Denise
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