«Quel discours va tenir le ministre de l’EPST ce mercredi à la 41ème Conférence de l’UNESCO ?» C’est la question qui taraude l’esprit des acteurs du système éducatif congolais, préoccupés par la crise qui prévaut dans le milieu éducatif en RDC.
En effet, depuis hier, mardi 09 novembre, et ce jusqu’au 24 novembre 2021, la France abrite la 41ème Conférence Générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Conférence au cours de laquelle plusieurs décisions importantes sont attendues sur les enjeux contemporains liés à la préservation du patrimoine, de l’environnement et de l’éducation. Au nombre des 193 Etats membres qui participent à cette assise internationale, la République Démocratique du Congo (RDC) est représentée par le professeur Tony Mwaba Kazadi, en sa double qualité de ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique (EPST) et représentant de la Commission Nationale de l’UNESCO RDC.
Au moment où ce dernier est attendu pour intervenir dans le cadre des travaux ce mercredi 10 novembre, les congolais s’interrogent sur le contenu du discours qu’il va prononcer face au monde. Et pour cause, à Kinshasa et sur l’ensemble du territoire national, la rentrée des classes, lancée depuis le 5 octobre 2021, n’est toujours pas effective. Pour ces acteurs, plutôt que d’organiser une assise entre gouvernement et centrales syndicales pour discuter des problèmes qui bloquent la reprise effective des classes en RDC, le ministre de l’EPST s’évertue plutôt à diviser les syndicalistes pour obtenir gain de cause.
Pour information, la Conférence générale de l’UNESCO se tient tous les deux ans et regroupe les représentants de tous les États membres de l’UNESCO et des Membres associés. Elle détermine l’orientation et la ligne de conduite générale de l’UNESCO et adopte un Programme et un budget pour l’UNESCO pour les deux années suivantes. De même, elle élit les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général.
Estelle DJIGRI
