106 collèges privés clandestins provenant de six (06) des dix (10) régions du Cameroun sont suspendus à moins d’un mois de la rentrée scolaire. Menant leurs activités dans l’illégalité depuis au moins une année scolaire pour les plus récents, ces établissements scolaires sont désormais sous le coup de la mesure de suspension, lancé par la brigade nationale de contrôle des établissements privés. Le site d’information https://www.voaafrique.com, renseigne que ces établissements exerçaient pour la plupart sans l’arrêté de création encore moins celui d’ouverture. Selon le média, les parents d’élèves, à Yaoundé, sont soulagés à la suite de cette décision du ministère en charge des enseignements secondaires. En témoigne les propos de Alphonsine Mvogo, une parente d’élève. « C’est une bonne décision, cela va permettre aux parents de ne plus dépenser sur les écoles clandestines mais je pense que nous devons aussi être vigilants, vérifier le statut des écoles avant d’y inscrire nos enfants », a-t-elle commenté invitant les parents d’écoles à plus de vigilance.
Selon le même média, cette mesure n’est que suspensive pour ramener les nombreux promoteurs qui baignent dans l’inégalité à se conformer au décret de 2004, portant organisation du fonctionnement de l’enseignement secondaire privé au Cameroun. « Dès que ces établissements se conforment, ils sont censés rouvrir, il s’agit d’une mesure suspensive », a précisé Gérard Essama Ndongo, chef de la brigade nationale de contrôle des établissements privés logée au ministère des enseignements secondaires. Toutefois, certains promoteurs concernés se hâtent déjà pour se conformer à ce décret.
Les villes de Douala et de Yaoundé hébergent le plus grand nombre d’établissements scolaires privés clandestins au Cameroun selon les renseignements fournis par le ministère des enseignements secondaires.
Silas Adoukonou (stg)