Salimane Karimou, le ministre des Enseignements maternel et primaire a échangé, de façon différée, avec divers acteurs du système éducatif sur des questions brûlantes de l’éducation.
Une délégation de la Coopération Suisse au Bénin est reçue en audience au cabinet du Ministre des Enseignements maternel et primaire le jeudi 15 février 2025. Objectif, échanger avec l’autorité ministérielle sur certaines dimensions du Programme d’Appui à l’Education et à la Formation des Enfants Exclus du Système Éducatif Formel (PAEFE). Reçus pour la circonstance, Elisabeth Pitteloud Alansar et ses collaborateurs ont saisi l’occasion pour formuler leurs vœux au ministre Salimane Karimou avant d’aborder la question du jour. En effet, la phase 3 du PAEFE, démarrée en novembre 2021, va s’achever en 2025, avec à l’actif du programme, plus de 12 ans d’expériences pour près de 15.000 enfants impactés, dont 50% de filles. A la faveur de cette audience, le ministre est revenu sur la volonté politique du Gouvernement du Bénin de faire de l’école, une réalité pour tous.
Les réflexions vont se poursuivre en atelier courant le mois de mars 2024. Ceci, pour définir la stratégie à mettre en place pour la pérennisation des alternatives éducatives avec l’engagement de la Coopération Suisse.
Ce même jeudi, l’autorité ministérielle a reçu en audience Djanabou Mahonde, la représentante résidente de l’Unicef au Bénin. « Il faudra que tout se base sur les priorités nationales ». Ces mots viennent de Salimane Karimou, le ministre des Enseignements maternel et primaire au détour de l’audience qu’il a accordée à la représentante résidente de l’Unicef au Bénin. Dans son intervention, l’autorité a mis l’accent sur la transparence dont doit faire montre l’agent partenaire au cours de sa gestion. A l’occasion, ils ont abordé les décisions prises et les actions mises en œuvre pour la bonne gestion des subventions allouées par le Partenariat Mondial pour L’Education (PME).
Pour la représentante résidente de l’UNICEF, cette rencontre avec le MEMP revêt une importance capitale car elle va permettre de renforcer le cadre de collaboration en vue de l’atteinte des objectifs.
Enock GUIDJIME