Le Syndicat National des Enseignants des Ecoles Maternelles du Bénin (SYNAEM-Bénin) trouve arbitraire la coupure de 1% sur le salaire du mois de janvier des fonctionnaires, en particulier des enseignants du Burkina Faso. Il l’a fait savoir ce jeudi 15 février au travers de la circulaire N°230/SG/BEN/SA signée de Gaétan Kponoukon, secrétaire général du SYNAEM-Bénin.
« Le SYNAEM-Bénin tient à souligner qu’une école publique forte et des enseignants soutenus et motivés sont indispensables pour sortir durablement le secteur de l’éducation des effets néfastes de la crise sécuritaire que connaît votre pays. Le maintien des salaires et des conditions de travail des enseignants et du personnel de l’éducation est donc crucial maintenant plus que jamais », peut-on lire sur la circulaire. Le SYNAEM-Bénin, renseigne la même source, se joint à l’International de l’Education Afrique pour apporter son soutien et sa solidarité aux enseignants du Burkina Faso.
Pour rappel, le Syndicat National des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB), le Syndicat National des Enseignants Africains du Burkina (SNEA-B) et la Fédération des Syndicats Nationaux des Travailleurs de l’Education et de la Recherche (F-SYNTER) sont, pour ne citer que ceux-là, les syndicats des enseignants victimes du prélèvement de 1% de leurs salaires du mois de janvier. Lequel prélèvement viendra répondre, de l’avis du gouvernement de transition du Burkina Faso, aux charges liées à la sécurité et au maintien de la paix dans le pays.
Ci-jointe la circulaire du SYNAEM-Bénin.
SOLIDARITE DU SYNAEM-BEININ AUX ENSEIGNANTS DU BURKINA FASSO-1
Enock GUIDJIME