Les jours sombres sont désormais derrière l’Ecole camerounaise. Les activités scolaires reprennent après trois semaines d’arrêt de cours marqué par les mouvements de grève.
En effet, des revendications non satisfaites par les autorités camerounaises ont abouti à un mouvement de débrayage qui aura duré trois semaines. Entre autres revendications, les grévistes réunis au sein du mouvement « on a trop supporté (OTS) » dénoncent le fait que les enseignants travaillent sans salaire depuis des mois pour certains et des années pour d’autres. Au terme d’une négociation entre enseignants et gouvernement, un terrain d’entente a été trouvé pour exorciser les démons de la grève afin que les activités scolaires puissent reprendre d’ici la fin du mois de mars 2022. « Les enseignants peuvent être sereins, la priorité est la reprise des cours dans les jours à venir pour le bonheur des élèves et même celui des enseignants », se réjouit le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona. Les grévistes sont prêts à reprendre le plus tôt possible le chemin des classes si le gouvernement respecte les engagements pris vis-à-vis des enseignants. Sinon, menace Roger Kaffo, membre influent du Syndicat national autonome de l’enseignement secondaire (Snaes), « les grognes reprendront de plus bel en cas de non-respect des promesses prises par le gouvernement ».
Freddy Agboton (Stg)