Echanger avec les jeunes filles et jeunes garçons sur les bonnes attitudes à adopter pour éviter d’écourter leurs études par des grossesses précoces. C’est l’exercice auquel s’est livrée Véronique Tognifodé, ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, le jeudi 18 novembre 2021 dans le département de l’Alibori. Devant les apprenants des Collèges d’Enseignement Général (CEG) de Ségbana et de Banikoara, l’autorité ministérielle a pris connaissance des nombreuses préoccupations exposées de façon anonyme par les apprenants. Lesquelles préoccupations sont identiques à celles posées par d’autres apprenants dans d’autres départements.
A son tour, le ministre a fait part des nombreux dangers que courent les apprenants qui se livrent à des pratiques malsaines comme les avortements clandestins. Elle a, à ce propos, éclairé la lanterne de ces derniers sur la récente loi sur l’avortement votée par les parlementaires et en attente d’être promulguée. Elle a insisté sur le fait que cette loi n’est en aucun cas un boulevard ouvert aux avortements. Tout en exhortant les apprenants à prendre très au sérieux leur avenir scolaire, Véronique Tognifodé a souligné la nécessité pour eux, d’éviter par tous les moyens de prévention, les grossesses non désirées. Aussi, les a-t-elle invités à dénoncer toute forme de harcèlement sexuel avant de porter à leur connaissance que les relations amoureuses et intimes entre élèves et enseignants sont proscrites et sévèrement punies par la loi. Elle a également saisi l’occasion pour parler des mariages précoces de même que les sanctions prévues dans la nouvelle loi de protection de la femme et de la fille.
Rappelons que cette descente de Véronique Tognifodé, ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation «Agbazatché» relative à la santé sexuelle et reproductive des élèves des collèges et lycées du Bénin.
Estelle DJIGRI