«Rôle de la femme dans la transmission des valeurs culturelles au sein du ménage ». C’est le thème retenu pour la causerie du mois de mars à la termitière de l’association « Okpara Culture ». Pour coller à l’actualité de la célébration de la Journée Internationale de la Femme, l’association a convié le samedi 18 mars 2017, les femmes et les jeunes filles des quartiers Zogbohouè, Mènontin et Kindonou à échanger autour d’une problématique qui interpelle la gent féminine. Comédienne et réalisatrice de profession, Sandra Adjaho a entretenu l’assistance sur le volet de l’art vestimentaire dans la transmission des valeurs culturelles. Selon la première panéliste, c’est du devoir de la femme d’inculquer la culture vestimentaire aux enfants dans le foyer. « Nous sommes envahis aujourd’hui par des cultures occidentales, mais cela ne devrait pas nous détourner de nos habitudes vestimentaires qui valorisent notre culture », soutient la communicatrice. Invitée à se prononcer sur la transmission des valeurs culturelles dans le domaine de l’art culinaire, Nelly Gougla, représentante du chef quartier de Mènontin, fait savoir que les enfants aussi bien garçons que filles doivent-être associés dans la préparation des repas dans le ménage. Une alimentation saine, poursuit-elle, oblige à adopter des règles indispensables d’hygiène dans la préparation des repas. Avant de mettre un terme à sa communication, Nelly Gougla a exhorté les hommes présents à cette causerie mensuelle à accompagner souvent leurs épouses à la cuisine pour l’harmonie du foyer. La troisième intervention de Jeanne Aguiar, représentante du chef quartier de Zogbohouè a permis de sensibiliser les femmes sur l’entretien du ménage. Invitée d’honneur de cette troisième causerie mensuelle de la nouvelle saison artistique 2016-2017, Larissa Adjagba, Miss Bénin 2016 affirme : « L’éducation passe forcément par l’entretien de la maison et l’habillement. Pour ce faire, notre habillement doit valoriser notre culture béninoise parce que c’est de cette manière que nous allons affirmer notre identité culturelle ».
Edouard KATCHIKPE