L’opérateur économique dont la candidature au poste de président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) relève d’un secret de polichinelle, se dévoile ici à travers ses priorités pour bâtir, à l’unisson, une institution consulaire forte au service de tous.
1- Renforcement du dialogue public-privé
Conformément à la mission de la CCIB, nous allons fédérer toutes les entreprises autour d’intérêts communs pour créer une synergie d’actions autour des acteurs économiques de divers secteurs pour un dialogue permanent avec l’Etat.
2- Amélioration de l’offre de services envers les entreprises
Nous créerons, entre autres, l’institut de mentorat entrepreneurial qui assurera le suivi, le coaching et le tutorat de jeunes entrepreneurs notamment par un système de parrainage jusqu’à la maturité du projet. Une pépinière d’entreprises sera créée servant de lieu de développement des compétences entrepreneuriales. Nous favoriserons la création d’outils de financement adaptés aux PME et PMI. Nous associerons tous les opérateurs économiques à la réalisation de nos projets communs. Nous nous engageons à mettre en œuvre une information régulière entre les opérateurs économiques. Ouvert à tous, cet outil sera le trait d’union entre tous les créateurs de richesses.
3- Consolidation de la sécurité du patrimoine
Le patrimoine immobilier, mobilier et intellectuel de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin est important et mérite d’être mis en valeur. Un programme de réhabilitation et de valorisation de ce patrimoine sera mis en œuvre sans délais. Les archives de la Chambre devront être mises en lumière comme patrimoine historique indispensable à notre mémoire économique commune, disponible pour la recherche. Nous dresserons ainsi un pont permanent entre nos universités formatrices des futurs décideurs et les opérateurs économiques ; la décentralisation des universités est d’avance un atout important pour le développement des régions économiques.
4- Amélioration de la performance organisationnelle
Pour tous les secteurs (industriels, tertiaires et primaires), l’amélioration des performances organisationnelles sera notre objectif permanent, tout particulièrement par la généralisation de la certification qualité ISO. Nous hâterons ainsi la levée des obstacles au développement de notre économie et mettrons l’efficacité et l’efficience au centre des indicateurs de qualité de nos outils de production.
5- Amélioration de la gestion financière
Les pratiques opérationnelles seront renforcées en vue de l’utilisation efficace et efficiente des ressources mises à notre disposition. Transparence et traçabilité des engagements gouverneront notre gestion.
6- Développement de partenariats durables avec l’extérieur
Notre collaboration avec l’Etat sera étroite et régulière, notamment pour l’assister et l’accompagner dans ses objectifs en vue d’une croissance solide et durable. L’Afrique et le monde doivent être notre espace commercial. Un partenariat privilégié sera développé avec notre voisin le Nigéria. Nous accompagnerons nos entreprises et nos industries pour consolider leurs positions sur les marchés existants et conquérir des marchés nouveaux grâce à la qualité de nos produits et services. La qualité nous y aidera en nous amenant à respecter les normes et standards internationaux.
7- Valorisation des ressources humaines
Au même titre que les investissements financiers, nos ressources humaines constituent la matière la plus stratégique de nos entreprises. Encore majoritairement de main d’œuvre, nos industries et services ont besoin de collaborateurs compétents pour leur développement. Leur valorisation sera au cœur de nos préoccupations par les formations continues, l’élévation de leurs compétences pour accompagner les performances de nos entreprises et de nos investissements.
Serge-David ZOUEME