Des pas de danse savamment exécutés sur les rythmes Zinli, Toba, Tchingoumin. C’est la grande attraction au cinquième concert de la programmation du Nokoué Jazz Festival. Sur la scène de l’Espace Ouadada à Porto-Novo, le groupe de musique traditionnelle Dèhouindo enchaîne différents tableaux de danse sous la houlette du directeur artistique, Gilbert Déou Malè. C’est la façon pour cette troupe béninoise de danse, vieille de trente (30) ans de parcours artistique, d’apporter sa touche particulière au brassage culturel des peuples sur le Nokoué Jazz Festival. Mission accomplie pour Dèhouindo qui a épaté les festivaliers dans sa prestation, aux côtés du groupe de jazz Organik Orkeztra de la Bastide. « Notre participation à ce festival, nous a vraiment émus, nous sommes très heureux parce qu’il faut sortir pour se faire connaître. Je remercie ceux qui ont initié ce festival, que le Seigneur veille sur eux », a confié Clément Zah, président du groupe Dèhouindo, qui nourrit de grandes ambitions pour mieux révéler le Bénin. « Nous lançons un appel de soutien envers les personnes de bonne volonté afin de pouvoir faire sortir notre album et des clips », sollicite le responsable, à propos des ambitions du groupe. Fortement inspiré, à la lecture des différents tableaux artistiques déroulés sur la scène, le dimanche 20 février 2022, Dèhouindo reste au cœur de la culture béninoise, l’une des meilleures compagnies de danses traditionnelles ouverte sur le monde.
Edouard KATCHIKPE