La première phase de la troisième édition du concours national ‘’Oscars de Dictée’’, marque de fabrique de l’ONG Educ’Action, a été effective, dans la matinée de ce samedi 14 mars 2020, dans 11 départements sauf celui de l’Atacora. Loin du lancement officiel qui a été fait au lycée Champagnat de Kandi, retour sur le déroulement dans les départements du Plateau eu du Littoral. Au total, cette édition a réuni 202 candidats répartis dans 37 collèges en présence des divers acteurs et autorités du secteur de l’éducation.
Pari gagné pour le bureau exécutif de l’ONG Educ’Action. La phase départementale de l’édition 2020 du concours national dénommé ‘’ Oscars de Dictée ‘’ s’est déroulée sous de bons auspices. Sur les 12 départements, 11 ont vibré au rythme de ce sprint intellectuel fait de dictée et de culture générale. Malgré la pluie qui s’est abattue sur certains villages et villes des départements en compétition, les candidats se sont néanmoins fait accompagner de leurs parents pour se livrer à cet exercice devenu la tradition à l’ONG Educ’Action depuis 2017. Un concours qui vient, comme d’habitude, de recevoir un écho favorable dans le rang des acteurs du système éducatif. « Je dis merci à l’ONG Educ’Action pour l’initiative. Ce sont ces genres d’initiatives que nous avons toujours souhaitées pour booster l’excellence dans le milieu éducatif. Ce sont des choses qui vont permettre d’avoir une qualité au niveau de l’enseignement au primaire, au secondaire puis au supérieur. Cela participe de la culture quotidienne des enfants », a déclaré, au lancement, Bello Rachad, représentant du directeur départemental des Enseignements Maternel et Primaire du Plateau empêché. Soumala Idohou Abiosse, directeur département des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle du Plateau a abondé dans le même sens tout en souhaitant davantage l’apport de tous les acteurs de l’éducation, notamment du gouvernement. « Nous ne pouvons que remercier l’ONG pour tout ce qu’elle est en train d’entreprendre pour le système éducatif. Je remercie également les enseignants et tout le monde parce que c’est l’union qui fait la force. Quand on s’unit, on réussit toujours. Nous allons demander aussi au gouvernement de nous accompagner », a-t-il confié au sortir du lancement de l’épreuve de dictée.
Du contenu des épreuves…
Tirée du livre ‘‘Le Rosier de Madame Husson’’ de Guy De Maupassant, la dictée soumise à la réflexion des candidats à ce concours qui sont des classes de 4ième et de 3ième est cousue dans le temps imparfait avec un jeu de mots nécessitant concentration et attention. Titré ‘‘Un accident de chemin de fer’’, le texte est jonché d’expressions plus ou moins à la portée de l’apprenant passionné de la lecture. Quant à l’épreuve de culture générale qui n’a aucun lien avec la dictée, les candidats sont invités à renseigner, entre autres, sur deux livres lus et leurs auteurs, à donner deux droits et trois devoirs de l’enfant et à donner le nom de leur ministre de tutelle. « L’épreuve qu’on a composée est bien. C’est beaucoup plus axé sur l’éducation. Les questions qu’ils ont posées permettront de pouvoir nous informer sur les questions d’éducation », a apprécié Mouira Ahitodé, candidate ayant composé au Collège Catholique St Jean-Baptiste de Cotonou. « La dictée n’était pas trop difficile. Mais les questions, notamment la partie des ministres, n’étaient pas si faciles », dira Marielle Kodo, candidate aussi pour partager ses difficultés. L’objectif de ce concours, faut-il encore le rappeler, est de susciter le goût de la lecture et de rehausser le niveau intellectuel des apprenants afin de les amener à cultiver l’excellence. Soulignons qu’un candidat sera retenu par département pour participer à la phase finale qui aura lieu le samedi 23 mai à Cotonou.
Enock GUIDJIME