6 milliards 150 millions. C’est le financement accordé à la Côte d’Ivoire par l’Agence coréenne de coopération internationale KOICA par l’intermédiaire de l’UNICEF Côte d’Ivoire. Avec ce montant, l’Agence coréenne s’engage à accompagner la Côte d’Ivoire pour une éducation de qualité et la santé des jeunes. Il s’agira par ce geste, d’améliorer l’accès à l’enseignement secondaire de qualité et de garantir l’achèvement du premier cycle dans les régions de Poro (Korhogo), de Tchologo (Ferkessédougou) et de Bagoué (Boundiali). Aussi, cela vise-t-il à soutenir les adolescents déscolarisés (garçons et filles) afin qu’ils aient accès à une formation technique et professionnelle de qualité menant à des opportunités d’emploi.
A cet effet, une première pierre de trois salles de classes au Lycée Ibrahima Koné de Boundiali et du Service de Santé Scolaire et Universitaire – Santé Adolescents et Jeunes (SSSU-SAJ) a été posée le vendredi 10 novembre 2023. Un total de plus de 800 adolescents ayant quitté l’école se sont vus dotés de matériel didactique de qualité et se sont engagés dans une formation qualifiante au travers de programmes alternatifs spécialement conçus en collaboration avec les ONG Caritas et GFM3. De plus, des ressources pédagogiques en auto-apprentissage ont été distribuées à 6 807 étudiants et étudiantes vulnérables, spécifiquement sélectionnés dans les collèges ciblés.
Pour justifier ce geste, Woo Dong Wan, le directeur pays de la KOICA en Côte d’Ivoire laisse entendre que «L’éducation pour tous est importante et éduquer les filles demeure un facteur clé pour le développement de notre société. Mais un autre facteur aussi important est de rendre la santé également accessible». Il espère par ailleurs que ce projet augmentera l’accès des filles à l’école et les y maintiendra jusqu’à la fin de leur cursus. Ce financement, renseigne Jean François Basse, le représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, va appuyer le développement d’un enseignement secondaire inclusif basé sur le genre dans les régions de la Bagoué, du Tchologo et du Poro, ou les défis de l’accès à l’éducation, surtout des filles, restent nombreux. « Nos interventions permettront assurément d’améliorer les indicateurs d’accès et de qualité des apprentissages dans ces régions », rassure le représentant de l’UNICEF
Estelle DJIGRI
