«Le Gouvernement s’est employé à faire beaucoup d’efforts dans la formation technique et professionnelle. Nous avons mis en place la stratégie nationale de l’EFTP et travaillons à faire en sorte que nous ayons plus d’apprenants dans la formation professionnelle, 70%. En 2016, nous étions pour l’examen, environ 3 000 candidats. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 12 000 candidats. Cela fait 4 fois plus. Nous avons 18 centres au total sur l’étendue du territoire national ». Ainsi s’est exprimé Kouaro Yves Chabi, le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle lors du lancement officiel, de l’examen du Certificat d’Aptitude Professionnelle, session de juin 2024, hier, lundi 6 mai 2024, au Lycée Technique Coulibaly à Cotonou.
Accompagnée d’une forte délégation composée des acteurs du sous-secteur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, l’autorité ministérielle a dopé le moral des candidats. « C’est un examen. Ce sont des choses qu’on leur a apprises en classe. Qu’ils soient sereins et composent comme ils ont l’habitude de le faire en classe », a-t-il ajouté. Sous une pluie battante, la délégation a montré tout son intérêt au bon déroulement de ce premier examen de l’enseignement technique. Pour Gatien Adjagboni, le 2e adjoint au maire de Cotonou, « c’est un sentiment de satisfaction en ce sens que tout se déroule bien. Les enseignants ont joué leur partition comme d’habitude. Je ne vais pas occulter de saluer les efforts du Gouvernement. Entre 2016 et maintenant, nous avons noté l’engouement des parents d’élèves et des élèves en ce qui concerne les formations techniques et professionnelles ».
Heureuse de l’attention que suscite le sous-secteur de l’EFTP au niveau des parents d’élèves et des apprenants, Jémima Aklé Kérékou, la directrice des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle confie, pour sa part, « Le CAP est le premier diplôme de l’enseignement technique. Il y a quatre spécialités : Sciences et Techniques Industrielles (STI), Sciences et Techniques des Métiers d’Art (STMA), Economie Familiale et Sociale (EFS), Hôtellerie et Restauration (HR) qui connaissent plus d’engouement dans les lycées industrielles, surtout dans les spécialités construction et bâtiment, électricité. Ce sont des métiers en vogue. Nous aurons beaucoup de compétences en fin d’étude ». Cette année, 12 076 candidats contre 9 684 en 2023 ; 7 940 en 2022 et 6 735 en 2021 sont inscrits. Pour ce qui est de l’option STI, 10 729 candidats composent. Au niveau de l’EFS, 85 candidats planchent. En ce qui concerne les STMA, 129 candidats sont au charbon.
« Dans le Littoral, nous avons deux centres de compositions que sont le Lycée Technique Coulibaly et le Lycée Technique Kpondéhou. Nous avons au total 2 898 candidats qui composent dans 8 filières. Au Lycée Technique Coulibaly, nous avons 5 filières et au Lycée Technique Kpondéhou, nous avons 6 filières. », fait savoir Sèna Flore Godjo, la directrice départementale des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Littoral.
L’examen prend fin les mercredi 8 pour certains et jeudi 9 mai pour d’autres selon la spécialité. Il faut noter un enthousiasme des candidats vers la spécialité Hôtellerie et Restauration qui a enregistré cette année 1 133 candidats.
Enock GUIDJIME