C’est donc par le biais de ces activités, alors qu’il était encore sur les bancs, que Chabi Yiro Malick a découvert cette passion pour le journalisme. Il était, dès la classe de 6ième, l’un des membres de la section presse et lecture de son école. « Cet amour est né en moi avec mon adhésion au club UNESCO où on avait la section presse et lecture. Ce qui n’a pas raté à mon niveau et comme seconde alternative : la musique. J’exerce aujourd’hui dans la vie active comme journaliste et promoteur culturel », a-t-il renseigné à Educ’Action. L’autre surprise à découvrir, c’est que Chabi Yiro Malick est aussi un fin tisserand. Avec dextérité, il tisse le panier, surtout pour ceux qui veulent le voir à l’œuvre.
Des Malick se comptent par milliers ou par millions dans notre pays. Appartenant à la génération des apprenants de l’école nouvelle, ils arrivent à s’auto-employer, pas nécessairement dans les domaines de leurs formations scolaire ou universitaire, mais parfois ou souvent dans les activités d’à côté. « Certains parmi nous qui n’avaient pas pu réussir sur le plan académique, sont devenus aujourd’hui des professionnels dans les activités qu’ils exerçaient après les études dans le cadre des coopératives scolaires », a-t-il précisé. Une réforme louable qui préparait déjà les apprenants à l’entrepreneuriat après les classes. Hélas, ceci n’est plus d’actualité, de nos jours.
Des avantages des coopératives scolaires…
9 mars 2021- 0
- 146 views