Fortuné SOSSA, journaliste culturel et économique
« Vous ne pouvez pas aborder les questions éducatives au Bénin sans solliciter le journal Educ’Action et c’est quelque chose de très encourageant, assez merveilleux et je salue les acteurs »
«Educ’Action a su très vite s’imposer parce que c’est un journal spécialisé sur les questions éducatives. C’est un journal qui ne s’intéresse pas aux chiens écrasés. C’est un journal qui ne s’occupe pas du sensationnel, c’est un journal qui documente toutes ses productions, des productions qui servent à des recherches scientifiques et universitaires. C’est un journal dans lequel chacun essaye de se former et de se faire former au quotidien. Donc, on a noté une série de formations in situ, en dehors du bagage intellectuel dont dispose chacun des membres de la rédaction. C’est un journal piloté par quelqu’un qui a une très grande vision. D’abord, très vite, il a sondé le terrain et il a trouvé que le terrain de l’éducation est vierge, un terrain sur lequel il peut surfer avec son journal et se faire de la notoriété. Le travail qui a été fait en 10 ans est énorme. Ce sont des pages qui ont été écrites, des pages pouvant s’assimiler à des tomes de plusieurs ouvrages sur les questions éducatives. Aujourd’hui, vous ne pouvez pas aborder les questions éducatives au Bénin sans solliciter le journal Educ’Action et c’est quelque chose de très encourageant, assez merveilleux et je salue les acteurs. L’autre chose, c’est que c’est un journal qui a dépassé le niveau du papier et dispose désormais d’un espace audiovisuel et organise aussi des conférences. En 10 ans, le journal Educ’Action a montré que le travail du journaliste est un travail collégial. Nous avons vu une équipe dynamique, une équipe qui se montre vraiment très complice, une équipe qui travaille en symbiose. Nous n’avons jamais assisté à des divergences. Nous n’en avons jamais été témoin. C’est vrai que je ne travaille pas à Educ’Action, mais nous n’avons jamais eu des échos de divergence à l’interne. Je ne trouve pas vraiment d’insuffisance à ce journal sinon peut-être de demander à la direction d’essayer d’étoffer le personnel parce que le personnel est réduit. C’est ce que je note de loin. Ce que Educ’Action peut faire aussi, c’est de ne pas relâcher en ce qui concerne la formation du personnel. Il faut davantage en organiser parce que journaliste que nous sommes, nous avons besoin de formation tout le temps. Aujourd’hui, il y a l’influence du numérique. Des efforts ont été fait à ce niveau à Educ’Action et je pense qu’il faut toujours essayer de renforcer tout cela. »