Éducation inclusive et déontologie/Atlantique : Des militants du SYNAEM-Bénin et le SNEP-Bénin mieux outillés 

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C’est parti pour deux jours de formation des militantes et militants du Syndicat National des Enseignants des Écoles Maternelles du Bénin (SYNAEM-Bénin) et du Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public du Bénin (SNEP-Bénin). Ils sont une quarantaine à se réunir, ce jeudi 17 avril 2025, dans la salle de conférence de l’arrondissement de Tori-Bossito. L’objectif est de promouvoir l’inclusion des élèves à besoins spécifiques dans les établissements d’enseignement maternel et primaire, d’une part. D’autre part, de renforcer les capacités des éducateurs et éducatrices sur la déontologie professionnelle et les pratiques d’enseignement inclusif et de sensibiliser les enseignant(e)s des écoles maternelles et primaires, les parents sur les principes d’éthique en éducation et l’importance de l’éducation inclusive et de la déontologie dans le cadre scolaire.

« L’éducation inclusive n’est pas un slogan. Elle est une exigence éthique, un droit fondamental, une orientation stratégique pour une société plus juste et plus solitaire. Elle appelle de nous, professionnels de l’éducation, une compréhension fine des concepts tels que le handicap, la déficience, le processus de production du handicap, ainsi qu’une maîtrise des approches pédagogiques adaptées », a affirmé Gaétan Kponoukon, le secrétaire général du SYNAEM-Bénin.

Des militants du SYNAEM-Bénin et du SNEP-Bénin de l’Atlantique aguerris

Appoline Fagla, la secrétaire générale du SNEP-Bénin, prenant la parole, joue, à son tour, la carte de la justification de cette thématique. « La raison de ce choix est motivée par le fait que l’éducation inclusive est de nos jours une actualité qui défraie la chronique. L’éducation étant holistique, ne peut exclure une partie de la population à besoins spécifiques », a-t-elle laissé entendre.

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L’inspecteur Christophe Amonlè, représentant du directeur départemental des Enseignements maternel et primaire de l’Atlantique, confie : « Quand on parle d’inclusion, c’est de faire en sorte que tous les enfants quelles que soient leurs différences, viennent à l’école. Que ces enfants reçoivent la même éducation ». Il a insisté sur l’attention des participants avant de déclarer ouverte cette formation.

La Fédération Canadienne des Enseignants et Enseignantes-Canadian Teacher’s Fédération (FCE-CTF) a financé cette formation.

Enock GUIDJIME

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