« S’assurer que les élèves maîtrisent la lecture, et l’écriture en sortie de primaire en augmentant les heures consacrées au français, en les passant de 9 heures à 15 heures de façon hebdomadaire, avec mise à niveau obligatoire pour les enfants en retard ; mise en place d’un soutien personnalité dès la fin de la maternelle ; retour à la notation chiffrée ; suppression de l’enseignement d’initiation aux langues étrangères (EILE) ; retour à un baccalauréat avec plus d’épreuves écrites ; rétablissement et développement des internats d’excellence et les bourses au mérite. » Ce sont quelques propositions de Nicolas Dupont-Aignan, en lice pour les élections présidentielles en France.
Le candidat du Parti ‘’Debout la France’’(DLF) souhaite aussi revaloriser le métier d’enseignant en augmentant les salaires de 20% dans un premier temps, puis de 20% supplémentaires en contrepartie d’heures de soutiens scolaires. Il promet aussi de revenir sur la réforme du concours du CAPES, et de ne plus envoyer les enseignants débutants dans les établissements les plus difficiles.
Aussi, ambitionne-t-il de revaloriser les voies professionnelles et technologiques en faisant de l’alternance une cause nationale pour viser un million de contrats, soit un doublement des effectifs actuels, en diversifiant l’offre nationale pour l’adapter aux technologies et métiers nouveaux ; faire du harcèlement scolaire une grande cause nationale en excluant les élèves coupables, et en rendant possible la suspension des allocations familiales à l’assiduité scolaire.
Le candidat compte également autoriser le port de l’uniforme ; l’interdiction de l’écriture inclusive et aux parents accompagnateurs le port des signes religieux ; le versement de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) sous forme de bons d’achats proportionnés aux revenus des familles. En ce qui concerne l’enseignement supérieur, le candidat de DLF promet de réaffirmer le principe de la gratuité ; de refuser toute procédure de recrutement hors examen unique dans les grandes écoles ; d’interdire toute forme de recrutement ou de sélection par tirage au sort ; de conditionner le maintien légal des étudiants étrangers en France à leurs résultats et de conditionner les bourses sur critères sociaux à l’assiduité et aux résultats.
Pour finir, il s’engage enfin à construire de nouvelles résidences universitaires avec un tarif d’accès dégressif en fonction des ressources mais conditionné aux résultats, et à interdire le port de signes religieux.
Gilles-Christ OROBIYI (stag)