La surabondance d’informations en ligne attire et oblige non seulement les internautes et les apprenants mais également les gouvernants à rester éveillés sur le choix de l’information à exploiter. Cette veille militantiste et citoyenne passe par la détection des sources d’informations fiables ou non. L’Education aux Médias et à l’Information (EMI), programme mis en œuvre par l’Ong Educ’Action, est un aspect crucial du monde numérique. Il permet aux internautes de naviguer efficacement dans le vaste paysage des technologies de l’information et de la communication.
A travers ce programme, l’Ong Educ’Action se soucie de l’ignorance observée auprès de la couche juvénile qui poste et exploite tous types d’information captés sur la toile. Pour aider cette couche à sortir de ce jeu dangereux, l’organisation non gouvernementale a mis en place des mécanismes dans le but de renforcer les capacités des élèves, étudiants et tout jeune à la détection des « fake News », à la sécurité en ligne et surtout à la responsabilité face aux Tic.
En effet, l’usage des réseaux sociaux ouvre les portes d’accès aux jeunes qui vont développer des compétences essentielles en matière d’éducation aux médias. Mais il est venu mettre à nu l’engouement, l’envie que la population a à se confier ou à donner son point de vue sur divers faits sociétaux. Cela s’observe par une utilisation abusive à poster toutes sortes d’images qui sont, parfois, en désaccord avec l’opinion publique ou bien créent des problèmes à l’intéressé lui-même.
Des apprenants au cours d’une séance de sensibilisation
Face à ces comportements malsains, l’Ong Educ’Action organise des séances de sensibilisation à l’endroit des apprenants des lycées et collèges, des étudiants et plus généralement à tous les jeunes, en vue de cerner, de corriger, d’orienter, et de conduire vers des contenus plus instructifs et bénéfiques, voire lucratifs. L’un des messages phares développés au cours des différentes sensibilisations est la mémoire de l’internet qui échappe à un grand nombre d’utilisateurs. Ce qui signifie que toutes les données (écrites, images, vidéo et autres) qui sont publiées sur internet, peuvent refaire surface à partir d’un seul clic, même des décennies après. En Europe et aux Etats-Unis, par exemple, des enquêtes de moralité ont été faites à partir des réseaux sociaux.
Au regard de ce qui se passe au Bénin avec l’internet et les réseaux sociaux, le législateur a pensé mettre un frein pour dire qu’il est permis de naviguer sur la toile, mais il n’est pas utile de tout publier, regarder, télécharger, écouter et partager. Il est important que les parents prennent conscience de cette réalité et accompagnent les efforts de l’Ong Educ’Action pour une meilleure éducation des jeunes face à l’internet.