L’Ecole accueille les apprenants de différents sous-secteurs d’enseignement et de cycles. C’est le cas des écoliers de la maternelle et du CI, nouvellement inscrits qui, malheureusement ont des difficultés d’adaptation aux réalités du milieu scolaire. Ainsi, différents comportements et caprices s’observent dès leur premier contact avec leurs camarades et l’école. Votre journal Educ’Action fait une incursion dans le quotidien de ces enfants à caprices. Reportage !
Nous sommes à l’Ecole Maternelle Publique d’Adjarra-Adovié, sise dans l’arrondissement de Pahou, commune de Ouidah. L’horloge indique 09 heures 45 minutes ce vendredi 21 janvier 2022. Située à 21,7 kilomètres de Cotonou, sur la voie Pahou-Tori dans le village Adjarra, cette école, en face de l’EPP Adovié, dispose d’un module de deux (02) classes équipées et une direction. C’est la recréation et les enfants sont sortis des classes. Taquinerie, courses-poursuite et divers autres jeux sont les activités favorites de ce moment de détente. Turbulents pour certains, ces enfants sont difficiles à gérer dès qu’ils foulent pour la première fois le sol de l’école, estiment des enseignants. « Au début, les enfants viennent effectivement avec des caprices, mais comme d’habitude, on arrive à les maîtriser », fait savoir Irène Akindes, institutrice à la section des petits à l’EMP Adjarra-Adovié. Dans cette condition, les animateurs se sentent obligés de gérer des différends dès que l’occasion se présente. « Les premières activités de l’année amènent les enfants à faire la différence entre la maison et l’école. Nous allons dans ce sens pour les aider à découvrir leur nouvel environnement », a déclaré l’animatrice Irène Akindes au micro de Educ’Action.
La même situation se présente au Cours d’Initiation. A l’Ecole Primaire Publique Adjarra-Adovié, il y a aussi des écoliers capricieux. Pour gérer au mieux cette catégorie d’apprenants, il s’avère important de respecter l’âge prévu par le législateur éducatif pour inscrire les enfants à l’école primaire. « A l’âge de 5 ans, l’enfant est admis pour la classe du CI. Il vient avec des caprices mais à l’aide des activités vivantes comme les chants, les poésies, les danses, le maître arrive à les maîtriser », fait savoir Pierrette Kilanche, institutrice de la classe du CI en service à l’EPP Adjarra-Adovié.
Des Difficultés dans l’encadrement des tout-petits au rôle des parents…
L’encadrement des petits enfants de la maternelle et du CI présente quelques difficultés. Même si, les enseignants ne manquent pas de fournir des efforts. « Avec les enfants du CI, les difficultés sont nombreuses. Il y a les bavardages, les promenades dans la classe, les sorties intempestives. Avec le nouveau programme, il nous est interdit le châtiment corporel. Donc, il faut discuter avec l’enfant et le ramener à la raison », a indiqué la maîtresse Pierrette Kilanche, indexant ainsi les revers liés à l’interdiction du châtiment corporel dans l’encadrement des écoliers. Au-delà de l’école qui contribue à l’instruction et à l’éducation des enfants au travers des enseignants, les parents d’élèves doivent être impliqués. « C’est un problème que les parents aussi doivent comprendre. Un enfant qui n’a jamais mis les pieds à l’école, sera un peu gêné au début. C’est donc aux parents de le chérir, le dorloter afin qu’il aille à l’école et revienne à midi. L’enfant doit prendre par la maternelle pour avoir l’âge normal avant d’être inscrit au CI. Ce qui va faciliter la tâche aux enseignants », conseille Cédric Gbédokpossi, un parent d’élève.
Wilfrid LOKOSSOU (Stag)