Retenons ! La société actuelle de l’amoralité et du chaos, cherche à nous enfermer dans une seule prison : celle de notre pensée ! Le recours à ce que nous appelons classiquement prison, où on nous prive seulement de liberté physique est dépassée et ne donne que peu de résultat. Aujourd’hui, comme le souligne Noam Chomsky, on nous arrache, lentement et surement, notre autonomie de conscience par la manipulation de la pensée. Je sais que cela étonnera chaque lecteur : je suis libre d’utiliser ma réflexion, de faire ce que je veux dans les limites de la loi ! C’est parfaitement faux, car on fabrique notre consentement et nos réactions à partir de certaines actions pratiques fortes (les exactions terroristes) ou subtiles comme la propagation de maladies.
Tout ceci change nos habitudes et nos attitudes et quel que soit le régime politique, nous ne pensons plus qu’à une chose : notre sécurité. Ces manipulations associent les distractions notamment médiatiques de telle façon que, le travail bien fait comme fondement de l’individu, ne constitue plus le centre de notre existence. Auparavant, on disait, « après l’effort, le réconfort » ; maintenant, c’est beaucoup de plaisirs variés et peu de travail ! Et, c’est cette manipulation constante, insidieuse et aliénatrice qui nous mène à cela.
Ne pensez pas nécessairement cette manipulation en termes d’occident mais en termes d’une mondialisation qui ne fait attention, ni à la morale ni à l’homme. Elle vit de la crise ; et c’est dans cette crise qu’elle trouve son intérêt. La Lybie, le Soudan et d’autres pays sont en crise : est-ce que cela a fait cesser la production de leur pétrole et autres minerais stratégiques ? Non ! La Russie contre l’Ukraine ? Cela semble tellement rentable pour les armements et autres économies qu’on ne cherche même plus la paix ; ce qui conforte la remarque de Albert Brie : « On trouve toujours de l’argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix. »
De temps, en temps, on lance un écho qui s’amplifie et devient une crise avec en ligne de mire une idée essentielle : en ce moment par exemple, ce qui inquiète le plus cette nébuleuse de la mondialisation, c’est la grande dynamique démographique mondiale. Mieux, tout tend à montrer l’essoufflement de plusieurs populations dans des pays dits développés et facilement malléables au profit des nations très jeunes et indisciplinées du tiers monde. Alors la question est de savoir comment réagir contre des milieux où le sida n’a pas pu décimer, le covid n’a pas eu l’effet escompté, Ebola et ses dérivés ne tuant pas assez. Plusieurs stratégies vont être mises en place dont deux essentielles à ce niveau : les notions de dividende démographique et ses dérivées promouvant la limitation de naissance et la promotion des LGBT.
Les premières théories cherchant la limitation des naissances ont relativement un fond objectif dans le sens où il s’agit de faire globalement une corrélation entre la démographique et l’économique. Ceci signifie qu’on ne souhaite pas que l’augmentation de la population aille plus vite que l’accroissement des ressources et des emplois. En même temps, à l’examen, on se demande pourquoi c’est aux petits pays, relativement peu peuplés au regard de la densité au kilomètre carré qu’on s’attaque. Ces pays dont les sous-sols ont été pillés, les sols asservis par des cultures industrielles et l’éducation sabordée par des programmes inadaptés et inutiles ! En vérité, on veut museler la seule force qui permettra aux générations futures de s’affirmer un jour et dominer le monde à savoir la population.
De l’autre côté, la promotion des LGBT est aussi une stratégie destructrice de l’humanité que de limitation des naissances. C’est pourquoi je comprends l’homosexualité mais je refuse et récuse sa promotion. L’homosexualité existait depuis très longtemps, de manière marginale dans nos sociétés. Mais qu’on en fasse la promotion par tous les moyens est évidemment un moyen de limitation de la procréation. L’opposition homme/femme qui est aussi soutenue dans nos sociétés à travers la création de plusieurs structures défendant la femme et vilipendant l’homme va aussi dans ce sens. La femme se sent puissante avec un ensemble de textes législatifs qui semble la protéger mais, qui en réalité, l’éloigne de la seule personne proche d’elle à savoir l’homme.
Face à ces éléments de manipulations de masse, que font nos dirigeants ? Ils en sont parfaitement conscients mais ils subissent des contraintes et des pesanteurs autant intérieures qu’extérieures. Les stratégies les amènent à accepter des choses qu’au fond d’eux-mêmes ils rejettent en regardant un intérêt supérieur qui est le développement des pays ou des dirigeants. Mais comme l’a dit le nigérian Peter OBI, « Aucun pays ne peut progresser si sa politique est plus rentable que ses industries ».
Osons penser, réfléchir. Ce sera évidemment pour les générations futures !
Maoudi Comlanvi JOHNSON, Planificateur de l’Education, Sociologue, Philosophe