L’examen de fin d’études du cycle secondaire a démarré sur toute l’étendue du territoire national, hier, lundi 17 juin 2024. Ils sont 75 373 candidats répartis dans 136 centres de composition à plancher à l’examen du baccalauréat de cette année. Suivant les statistiques, les séries scientifiques et techniques connaissent une croissance de taux d’inscription.
C’est avec le lever du soleil sur la ville carrefour du centre du Bénin que les ministres Eléonore Yayi Ladékan et Yves Kouaro Chabi se sont rendus au centre de composition du Collège d’Enseignement Général (CEG) 1 de Dassa-Zounmè. Accompagnés d’une délégation composée des autorités préfectorales et communales, les ministres de l’éducation ont sillonné le secrétariat et quelques salles de composition afin de s’assurer que toutes les dispositions sont réunies pour un bon démarrage de l’examen du Baccalauréat, session de juin 2024. La randonnée matinale s’est achevée à la salle N°15 du CEG 1 de Dassa-Zounmè qui a été le théâtre de l’ouverture de la première enveloppe de l’examen du baccalauréat 2024. Dans ce centre de composition du CEG 1 de Dassa-Zounmè, composent 451 candidats des séries A1, A2 et B qui sont repartis dans 15 salles.
« J’ai constaté un centre très propre. J’ai constaté que les enfants sont en salle depuis 7 h 30 minutes et les surveillants bien déployés. Donc, sur le plan organisationnel, nous sommes vraiment satisfaits. Par rapport aux candidats, je suis très serein parce que nous avons eu une très bonne année scolaire, une année qui n’a pas été perturbée et les cours se sont bien déroulés normalement », a déclaré Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Au plan national, pour l’obtention du diplôme donnant l’accès à l’université, 75 373 candidats sont répartis dans 136 centres de composition. Dans les séries scientifiques (C et D), les statistiques affichent 32 708 candidats soient 43,39% de l’effectif total. Les inscrits en séries techniques sont passés de 2 169 candidats en 2016 à 6 590 en 2024. Pour Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, c’est une amélioration qui mérite satisfaction.
« Le Gouvernement a fait un choix d’accompagner les candidats qui s’intéressent à ces filières pour pouvoir leur assurer beaucoup de débouchés. Cette stratégie a donné ses fruits. Cela augure d’un bon lendemain pour nos apprenants qui vont se diriger vers les lycées techniques et les écoles de métiers que le Gouvernement est en train de mettre en place avec les diligences du MESTFP », souligne-t-elle avant de décerner un satisfécit aux différents acteurs de l’éducation qui se sont impliqués dans la réussite de l’organisation de l’examen du baccalauréat de cette année.
La délégation ministérielle a mis ensuite le cap sur d’autres centres de composition du département des Collines tels que les CEG 2 de Dassa-Zounmè, CEG 1 de Savè, des collèges de Glazoué, de Bantè et de Savalou. A chaque étape, les autorités de l’éducation ont exhorté les candidats à la sérénité et à la concentration durant la composition de toutes les épreuves en vue de bons résultats.
Les ministres Eléonore Yayi Ladékan et Kouaro Yves Chabi, avant la distribution de l’épreuve de français
Un démarrage sans anicroches au CEG Le Méridien
Le Collège d’Enseignement Général Le Méridien, depuis bien des années, est un centre d’examen pour le baccalauréat. Pour cette session de juin 2024, le centre est encore retenu. Nous sommes le lundi 17 juin 2024 dans ce centre d’examen. Il est 7 h 20 minutes, les parents, plus affectifs que les autres jours, sont en face du portail de ce lieu du savoir. A l’entrée du centre, un fonctionnaire de police est en fraction pour contrôler les entrées et les sorties des usagers du centre. Au l’intérieur du centre, c’est déjà le calme. Les candidats, à l’assaut de ce premier diplôme universitaire, sont dans leurs classes respectives. La salle des professeurs de ce collège est devenue visiblement le secrétariat du centre. Il est 7 h 25 minutes, les surveillants sont assis en face de Georges Kokou Badotodé, chef du centre. Ils reçoivent les instructions fermes du chef du centre en respect aux prescriptions de l’Office du Baccalauréat. Il est 7 h 45 minutes, les surveillants sortent au compte-gouttes du secrétariat pour rejoindre respectivement leurs salles avec des enveloppes scellées dans les mains. A 8 heures, la sirène retentit, annonçant ainsi le démarrage de l’examen dans ce centre de composition. « De façon globale, les candidats sont présents à l’heure. A 8 heures, nous avons lancé les épreuves après avoir contrôlé la présence des surveillants de salles. Nous nous sommes déplacés dans les salles pour voir l’effectivité de la présence des candidats. Il nous est revenu que 09 candidats sont absents au total sur les 990 que le centre a accueillis », a affirmé Georges Kokou Badotode, chef centre du CEG Le Méridien.
Au niveau des surveillants de salles, confie-t-il, nous avons noté 4 absents déjà remplacés. En termes de statistiques, 389 garçons sont inscrits contre 601 filles. En ce qui concerne les présents, le centre a enregistré 383 garçons contre 598 filles. Tous répartis dans 33 salles.
Ouverture de l’enveloppe qui lance l’examen du Baccalauréat dans l’Ouémé
Les candidats de l’Ouémé composent en toute sérénité
Ils sont 14 127 candidats à savoir 6 654 filles et 7 473 garçons répartis dans 20 centres de composition dans le département de l’Ouémé. Ceux-ci devront donc affronter l’examen du Baccalauréat, session de juin 2024. Le lancement départemental des épreuves écrites de cet examen pour le compte du département de l’Ouémé, a eu lieu au Collège d’Enseignement Général (CEG) 1 d’Akpro-Missérété. C’était en présence de la préfète de l’Ouémé, la docteure Marie Akpotrossou qui s’est faite entourée du directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle de l’Ouémé et du premier adjoint au maire de la commune d’Akpro-Missérété.
Comme à l’accoutumée, la délégation s’est rendue très tôt dans ce centre de composition pour les formalités d’usages : échanges avec les responsables du centre, prise de contact avec quelques candidats, puis lancement proprement dit de l’examen.
La préfète de l’Ouémé constate la bonne organisation du baccalauréat dans son département et déclare : « Tous les acteurs sont mobilisés et tout se passe bien. Il n’y a pas de quiproquo et les apprenants sont déjà installés dans les salles et dans la sérénité. Je pense qu’on va affronter avec beaucoup de succès cet examen du baccalauréat », laisse entendre la docteure Marie Akpotrossou.
Pour le docteur Sévérin Méhouénou, directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle de l’Ouémé, « l’examen du Bac est une organisation nationale et l’Office du Baccalauréat est en train de mettre toujours les touches pour que notre Bac demeure le label dans la sous-région ».
Profitant de l’occasion, la préfète de l’Ouémé donne quelques conseils aux candidats et à leurs parents. « Je leur demande de faire confiance en eux-mêmes. Il n’y a rien de sorcier dans les épreuves. Il faut se dire que ce sont des épreuves abordables et c’est d’ailleurs ce que vous avez fait le long de l’année avec vos enseignants qui ont, sans doute, donné le meilleur d’eux-mêmes », précise la docteure Marie Akpotrossou à l’endroit des candidats avant d’exhorter les parents à « s’occuper bien de leurs enfants, essayer de vérifier leurs outils de travail, les protéger en ce temps de pluie pour que tout se passe normalement ». L’espoir de la préfète de l’Ouémé est que son département ait le plus fort pourcentage de succès et que le meilleur soit aussi de ce même département.
L’ouverture de l’enveloppe des épreuves au centre du CEG Albarika
Le CEG Albarika accueille le lancement officiel dans le Borgou
La clémence de la nature durant la matinée du lundi 17 juin offrait un ciel sans menace de pluie. Les candidats se précipitaient pour rejoindre les salles de composition afin de gagner un peu de temps avant le lancement des épreuves. Calme et sérénité, c’est ce que l’on peut lire sur leurs visages. De l’autre côté de la direction du CEG, les surveillants de salle et leurs responsables se réunissent pour passer en revue les dernières consignes, avec une lecture des prescriptions et des interdits pour les candidats et surveillants.
Soudain, la délégation du préfet du Borgou, représentée par son secrétaire général et du maire de Parakou fait son entrée. Au nom du préfet, Sanni Bio Bayé, salue les surveillants et les félicite pour leur bravoure avant de leur prodiguer quelques conseils pour la surveillance. Pour le SG, « J’ai, au nom du préfet, procédé au lancement officiel des épreuves. Nous avons donné des conseils aux surveillants dont la responsabilité est grande dans ce cadre. Nous avons également donné des conseils aux candidats pour qu’ils puissent aborder les épreuves avec sérénité, qu’ils évitent le stress et la tricherie. » Dans le même esprit que le représentant du préfet, le maire a dit des encouragements et a prié pour les candidats, leur souhaitant une bonne chance. Selon le directeur départemental des Enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle du Borgou, Antonin Djossou, « tout se passe bien. Nous avons bien préparé nos candidats et ils sont bien aguerris », a-t-il rassuré. En ce qui concerne les statistiques dans le Borgou, toutes séries confondues, nous avons 7 421 candidats. Ces candidats composent dans 11 centres dans le Borgou et 4 centres dans l’Alibori, a confié le superviseur général du Borgou-Alibori, le docteur Alassane Biga. Quant au CEG Albarika de Parakou, qui a abrité le lancement officiel au plan départemental, « 650 candidats répartis dans 23 salles de composition, avec 44 surveillants à raison de 2 par salle. Pour la série B, nous avons au total 407 candidats, et pour la série G2, 243 », a détaillé le chef de centre, Christophe Gbenindji, avant d’ajouter que tout se déroule normalement.
Les impressions de quelques candidats du centre de composition du CEG Ste Rita
Osteles Akpamoli, candidat : « Les surveillants sont bien gentils avec nous »
«Nous avons composé en français le matin et moi j’ai choisi la contraction de texte. Le sujet était abordable pour moi et je suis certain que c’est le cas pour les candidats. Les surveillants sont bien gentils avec nous. Mon souhait, c’est que les Mathématiques et les SVT soient également abordables comme c’est le cas pour le français ce matin. »
Bradley Docla, candidat : « Que le reste des épreuves soient abordables seulement et la réussite est garantie »
«Moi je pensais que l’épreuve serait dure mais au finish, c’était abordable. Quand j’ai vu les questions posées, j’étais content parce que l’épreuve était facile. On ne peut pas dire qu’on a appris à 100% mais je vais m’en sortir. Que le reste des épreuves soient abordables aussi et la réussite est garantie. On ne va quand même pas faire 9 mois de souffrance sous la pluie et le soleil et ne pas réussir. »
Gisèla Azon, candidate : « La composition s’est bien déroulée, chacun était concentré sur son épreuve »
«Nous avons démarré l’examen du baccalauréat avec l’épreuve de Français. J’avoue que ce n’était pas mal. C’est le meilleur qu’on espérait en français. L’épreuve portait sur les bienfaits de la nature et moi j’ai abordé la contraction du texte. Globalement la composition s’est bien déroulée, chacun était concentré sur son épreuve. Pour la suite, je souhaite que les épreuves soient aussi abordables comme ce matin. »
Tundé Elwan Vigniavodé, candidat : « L’épreuve de Français de ce matin était facile et abordable »
«L’épreuve de Français de ce matin était facile et abordable. Cela portait sur la préservation de la nature et ses dangers. L’ambiance avec les surveillants était géniale et je souhaite que cela soit ainsi pour le reste des épreuves de l’examen. »
Eulode Agbo, candidat : « Les surveillants ont joué convenablement leur rôle et tout s’est bien passé »
«J’ai trouvé la composition de ce matin vraiment abordable, c’était à la portée des candidats. Les surveillants aussi ont joué convenablement leur rôle, tout s’est bien passé. Je souhaite que les choses restent ainsi pour les épreuves à venir. »
Rachidath Dokpomiwa, candidate : « Nous remercions les organisateurs qui ont œuvré pour que nous composions dans de bonnes conditions »
«Je remercie Dieu de nous avoir accordé cette journée où tout s’est bien déroulé comme prévu. L’épreuve de cette matinée était vraiment abordable, cela ne nous a pas secoués et nous pouvons espérer une bonne note. Nous remercions également les organisateurs de l’examen qui ont œuvré pour que nous composions dans de bonnes conditions. Si cela peut rester ainsi durant toute la période de l’examen, ce serait vraiment intéressant. »
Réalisation : Edouard KATCHIKPE, Enock GUIDJIME, Jean-Luc EZIN & Obed SAGBO