Les paroliers de l’espoir du conte de la troisième édition du festival « Adjrou, comme à l’ancienne » sont connus depuis le 22 Juillet dernier. Trois conteurs juniors, espoirs pour la sauvegarde de cette tradition orale africaine ont remporté l’édition « Aïbadé-Abgalè » de cette année du festival qui s’est déroulé du 20 au 22 Juillet 2016 à Agonmè dans l’arrondissement d’Akassato.
Félicienne Tovihoundji dans la catégorie « Adjrouvi », Christabelle Avocan et Archimède Kossou dans la catégorie « Espoir » sont les lauréats de la troisième édition du festival de conte « Adjrou comme à l’ancienne ». A l’occasion de la soirée de clôture de cette édition « Aïbadé-Abgalè » qui a mobilisé plusieurs acteurs culturels à « Adjrou’houé » dans le village d’Agonmè dans l’arrondissement d’Akassato, les enfants paroliers de l’espoir en formation à l’académie de conte de Fidèle Anato ont donné un beau spectacle. Sous les regards admiratifs de Eric Hector Hounkpè, directeur du Festival International de Théâtre du Bénin, de Alougbine Dine, directeur de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin et président du Jury, seize enfants conteurs ont émerveillé l’assistance et valorisé cette tradition orale qui a été pendant longtemps un moyen de transmission de l’histoire des peuples africains pendant plusieurs générations. A travers les contes, explique Maxime Dansou, représentant du ministre en charge de la culture et du directeur du Fonds d’Aide à la Culture, certaines personnes gardent un souvenir si vivant qu’ils en ressentent de la nostalgie. Cette pratique, poursuit-il, véhicule des valeurs fondamentales et concourt à la révolution des mentalités de l’enfant et du jeune dans la consolidation des valeurs et de l’équilibre des futures générations. « Adjrou comme à l’ancienne», c’est une trouvaille de l’artiste polyvalent Fidèle Anato pour un retour à l’arbre à palabre dans la société béninoise. A la seule différence que l’histoire se conte dans un espace public à travers un spectacle déambulatoire par les « Adjrouvi », le festival Adjrou comme à l’ancienne se déroule dans les règles de la tradition. « Je me suis dit qu’il faut ramener tout à la base, former des jeunes enfants conteurs qui seront renforcés dans l’équipe qui va prendre la relève de demain », a confié le promoteur de l’événement.
Félicienne Tovihoundji dans la catégorie « Adjrouvi », Christabelle Avocan et Archimède Kossou dans la catégorie « Espoir » sont les lauréats de la troisième édition du festival de conte « Adjrou comme à l’ancienne ». A l’occasion de la soirée de clôture de cette édition « Aïbadé-Abgalè » qui a mobilisé plusieurs acteurs culturels à « Adjrou’houé » dans le village d’Agonmè dans l’arrondissement d’Akassato, les enfants paroliers de l’espoir en formation à l’académie de conte de Fidèle Anato ont donné un beau spectacle. Sous les regards admiratifs de Eric Hector Hounkpè, directeur du Festival International de Théâtre du Bénin, de Alougbine Dine, directeur de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin et président du Jury, seize enfants conteurs ont émerveillé l’assistance et valorisé cette tradition orale qui a été pendant longtemps un moyen de transmission de l’histoire des peuples africains pendant plusieurs générations. A travers les contes, explique Maxime Dansou, représentant du ministre en charge de la culture et du directeur du Fonds d’Aide à la Culture, certaines personnes gardent un souvenir si vivant qu’ils en ressentent de la nostalgie. Cette pratique, poursuit-il, véhicule des valeurs fondamentales et concourt à la révolution des mentalités de l’enfant et du jeune dans la consolidation des valeurs et de l’équilibre des futures générations. « Adjrou comme à l’ancienne», c’est une trouvaille de l’artiste polyvalent Fidèle Anato pour un retour à l’arbre à palabre dans la société béninoise. A la seule différence que l’histoire se conte dans un espace public à travers un spectacle déambulatoire par les « Adjrouvi », le festival Adjrou comme à l’ancienne se déroule dans les règles de la tradition. « Je me suis dit qu’il faut ramener tout à la base, former des jeunes enfants conteurs qui seront renforcés dans l’équipe qui va prendre la relève de demain », a confié le promoteur de l’événement.
L’appréciation de deux acteurs culturels à la fin du festival
Alougbine Dine , Président du Jury
«J’ai la foi que de bonnes choses arrivent parce que ces petits enfants et adolescents conteurs m’ont émerveillé. Mes impressions sont bonnes parce que ce sont de jeunes enfants qui savent déjà ce que c’est que le conte et s’y adonnent avec enthousiasme. Cela veut dire qu’on peut compter sur eux pour l’avenir. C’est une bonne initiative qu’il faut multiplier pour un retour à cet enthousiasme qu’on avait connu dans les années révolutionnaires de ce pays ».
Maxime Dansou , Représentant du ministre en charge de la culture et du directeur du Fonds d’Aide à la Culture
«Si j’ai un mot à dire, ce ne serait que de remercier un grand homme. Merci à Fidèle Anato qui est allé chercher dans notre tradition, dans notre patrimoine immatériel. Vous savez que notre patrimoine immatériel est menacé de disparition actuellement ? L’initiative « Adjrou » est à encourager à plus d’un titre. Mon coup de cœur ira vers les mécènes et les sponsors qui deviennent rares dans notre pays. Il va falloir que de telles initiatives soient encouragées pour le rayonnement de la culture béninoise ».
Edouard KATCHIKPE
