Sous le thème « Les sites archéologiques, sources d’inspiration pour les expressions artistiques », le Festival International de Cinéma et de l’Audiovisuel « Cinéma et Sciences » (FICACS) a mis en lumière le patrimoine archéologique du Bénin. Du 12 au 14 février 2025 à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), ce festival a proposé une immersion dans l’univers de la culture et du cinéma à travers des projections de films, des panels de discussion, et des masters class animées par des experts du secteur. Ces activités ont permis aux participants de plonger dans l’utilisation du cinéma comme outil de transmission du savoir et de valorisation du patrimoine culturel.
Les films projetés à cette occasion ont exploré des sites archéologiques emblématiques du Bénin en vue d’inciter le public à réfléchir sur la manière dont ces vestiges peuvent inspirer des œuvres artistiques modernes.
L’ambition de l’Institut National des Métiers d’Arts, d’Archéologie et de la Culture (INMAAC), en organisant cet événement, en partenariat avec l’Ambassade de France, à travers le programme Arts-Chéo Vision, est de valoriser des vestiges historiques du Bénin.
« Le cinéma n’est pas seulement un art, c’est un outil puissant pour revisiter notre passé, documenter notre présent et imaginer notre avenir », a déclaré Dorothée Dognon, le délégué général du festival. Pour lui, l’archéologie constitue une source inépuisable d’inspiration. Elle permet aux artistes de ressusciter des civilisations disparues et de raconter leurs histoires à travers le prisme du septième art, offrant ainsi au public une immersion fascinante dans l’histoire du Bénin.
Romuald Tchibozo, le directeur de l’INMAAC, a souligné l’importance de l’engagement des étudiants dans cette démarche. « A travers leurs films, ils nous révèlent les trésors cachés de notre patrimoine », a-t-il déclaré avec fierté. Selon lui, le festival n’est pas seulement un événement ponctuel, mais il est appelé à devenir un rendez-vous annuel incontournable qui offre à la fois aux étudiants et aux professionnels une plateforme pour s’approprier leur histoire à travers l’image et les technologies audiovisuelles.
De son côté, Romain Hounzandji, le représentant du recteur de l’UAC, a rappelé que l’art et la culture sont essentiels au développement intellectuel et humain. « Associer cinéma et sciences, et plus particulièrement l’archéologie, est une démarche qui s’inscrit dans une vision plus large de l’éducation et de la préservation de la mémoire collective », a-t-il ajouté. Cette approche, précise-t-il, vise à sensibiliser les jeunes générations à la richesse de leur patrimoine tout en rendant hommage à ceux qui l’ont façonnée.
Edouard KATCHIKPE
