L’hôtel Novotel de Cotonou a accueilli les 8, 9 et 10 mai 2017, une session du bureau de la Conférence des Ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN). Venus des quatre coins du monde Francophone et du Bénin, les différentes délégations ministérielles, experts et cadres techniques ont convergé leurs réflexions, 72 heures durant, sur les défis de l’éducation en Afrique francophone.
Etudier et valider les dossiers à soumettre à la conférence ministérielle de 2018 au Canada Nouveau Brunswick, tel est le point de convergence de l’ensemble des débats inscrits à l’ordre du jour de cette session de la CONFEMEN. Présentant les 6 points à l’ordre du jour de la rencontre de Cotonou, le Secrétaire Général de l’organisation s’est attardé sur l’état d’avancement du projet de mise en œuvre de l’Observatoire de la Qualité de l’Education (OQE) de la CONFEMEN et des travaux de préparation du PASEC (Programme d’analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN) 2019. « Nous avons en commun de combattre l’ignorance. Nous avons en commun la lourde tâche de relever les défis de l’éducation et de la formation », tels ont été les premiers mots de Emile Tanawa, le directeur de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF). Dans son propos, il a martelé à plusieurs reprises que ce qu’il faut à l’organisation, c’est plus d’actions et moins de paroles. Florentin Moussavou, le ministre de l’éducation nationale et de l’éducation civique du Gabon, président en exercice de la CONFEMEN, s’est focalisé sur la qualité du travail abattu par l’organisation lors du processus de définition et d’adoption des ODD. Estimant que la qualité de l’éducation est l’une des priorités des ministres de l’éducation de la Francophonie, il a montré l’engagement de l’institution à jouer un rôle d’appui aux pays dans la mise en œuvre du cadre d’action « Education 2030 ». Pour Salimane Karimou, Ministre des Enseignements Maternel et Primaire du Bénin, « l’éducation, perçue à juste titre comme droit humain inaliénable et bien public, reste le socle du développement ».En procédant à l’ouverture officielle des travaux, le Salimane Karimou a montré l’engagement du Bénin à accompagner la CONFEMEN dans ces divers programmes, notamment le PASEC, avant de présenter le grand intérêt que le gouvernement béninois accorde au démarrage des activités de l’Observatoire de la Qualité de l’Education de la Francophonie.
Résultats des travaux
Validation et adoption de divers rapports administratif, technique et financier ; compte-rendu de diverses sessions de travail ; adoption de la charte de gouvernance des systèmes éducatifs de la CONFEMEN ; état de mise en œuvre du projet pilote de l’Observatoire de la Qualité de l’Education (OQE) et adoption de la note conceptuelle sur le thème de la 58ème session ministérielle en 2018. C’est l’ensemble des activités qui a focalisé les attentions des ministres, experts et cadres de la Francophonie à Cotonou. Au sortir des travaux, de nombreuses recommandations ont été formulées et seront présentées aux ministres de l’éducation des Etats et Gouvernements membres de la Francophonie qui en auront la primeur l’année prochaine au Canada. La famille de la CONFEMEN s’élargit désormais grâce à l’IFEF qui vient d’être officiellement accueilli. Avant de procéder à la clôture des travaux, l’IFEF qui fait ses premiers pas dans la grande famille Francophone lors des assises de Cotonou, a été présentée par son premier responsable. Procédant à la clôture des travaux, Florentin Moussavou, le président en exercice de la CONFEMEN, a salué l’engagement personnel et la présence effective de Salimane Karimou aux activités, après avoir remercié tous les membres du bureau et les nombreuses délégations pour la qualité du travail abattu. Salimane Karimou, quant à lui, s’est appesanti sur l’importance des conclusions issues des travaux et la qualité des documents produits pour la tenue de la prochaine session des ministres.
Adjéi KPONON & Romuald D. LOGBO

