Le marché du livre d’histoire et des patrimoines d’Afrique change de site pour mieux impacter la population et les acteurs de la chaîne du livre. Le jardin de l’Office du tourisme de Ouidah fait son toilettage pour abriter, du 8 au 10 janvier 2024, les manifestations de la 3e Foire Internationale du Livre d’Histoire, des patrimoines d’Afrique et des afros descendants. En prélude à la tenue de l’événement, le comité d’organisation a rencontré la presse pour faire le point des préparatifs et dévoiler la programmation de cette édition. Au nombre des activités prévues pour cette édition, des expositions d’ouvrages, des visites touristiques et une table ronde consacrée à l’apprentissage, la connaissance et la valorisation des patrimoines culturels. Les intervenants de cette activité scientifique sont le professeur Didier Houénoudé, le Dr Kampoer Kampoer Félix Jean-Dorien, le Dr Franck Ogou, et William Codjo, directeur de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture. Au titre des innovations énumérées par Esckil Agbo, le promoteur de l’événement, on retient essentiellement deux jours consacrés à la lecture et à l’écriture de la langue fon, une exposition de livres sur le site des manifestations officielles de Vodoun Days et le lancement de deux ouvrages ‘‘Le Retour des ancêtres’’ de Rose Ablavi Akakpo et ‘‘Wologuèdè, la chaîne incarcérée’’ de Flavien Zountchémè.
« Nous voudrions que cela soit un événement populaire qui met la lumière sur nos lieux qui ont une histoire. Notre objectif est d’ouvrir l’événement aux populations et de marcher vers la popularisation de cette Foire », renseigne-t-il pour apporter de l’éclairage sur les motifs de la délocalisation de la 3e édition de la Foire Internationale du Livre d’Histoire, des patrimoines d’Afrique et des afros descendants qui va connaître la participation des pays comme le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire et la Guyane.
Les innovations de cette édition, estime Carel Quenum, représentant de Laboratorio Arts Contemporains, montrent que cette Foire est en train de faire du chemin et ira encore plus loin.
« Il est important pour nous de soutenir l’événement parce qu’il promeut des livres sur les histoires de l’Afrique, des écrivains africains qui valorisent notre patrimoine. C’est parce que la vision de Laboratorio Arts Contemporains rejoint celle du promoteur que nous nous sommes associés à cet événement », martèle-t-il.
Edouard KATCHIKPE