Harcèlement sexuel à l’UAC : L’équipe rectorale en rempart contre la dérive

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L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) traverse une période de turbulence à la suite d’une affaire de harcèlement sexuel impliquant un encadreur, chef adjoint du Département de Sociologie-Anthropologie (DSA) et une étudiante. Face à cette situation, l’équipe rectorale, dirigée par le professeur Félicien Avlessi, a rapidement pris des mesures pour réaffirmer son engagement à lutter contre ces dérives et protéger les étudiants.
Selon Sokèhoun Prisca Gogan, la secrétaire générale de l’UAC et la présidente de l’Observatoire Genre de l’Université, dès que le rectorat a été informé, des actions diligentes ont été enclenchées. Une réunion d’urgence a été convoquée avec le décanat de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (FASHS), le chef du département de Sociologie-Anthropologie et le mis en cause. Cette rencontre a permis de transférer le dossier au point focal de l’Institut National de la Femme (INF) pour un suivi rigoureux.
Dans l’intervalle, le recteur Félicien Avlessi a personnellement écouté les parties impliquées. Des sanctions immédiates ont été prises. Il s’agit de la suspension du mis en cause de ses fonctions administratives et pédagogiques. Par ailleurs, une saisine officielle est prévue pour être adressée au procureur de la République pour un traitement judiciaire du dossier.
Sokèhoun Prisca Gogan a réitéré la position ferme de l’UAC. « Le harcèlement sexuel est puni par la loi, et les sanctions sont encore plus sévères lorsqu’il se produit en milieu éducatif », a-t-elle martelé avant d’ajouter que l’Université d’Abomey-Calavi ne tolère aucune forme d’abus et prendra toutes les dispositions nécessaires pour garantir un cadre sécurisé à ses étudiants.
Ces actes vont à l’encontre des valeurs fondamentales de l’institution. C’est pourquoi l’équipe rectorale est résolue à traiter chaque cas avec la plus grande rigueur. Cette posture vise non seulement à sanctionner les auteurs, mais aussi à envoyer un signal fort à tous ceux qui pourraient être tentés de s’engager dans de telles pratiques.
Avec ces mesures, l’UAC affiche clairement sa volonté de bâtir un environnement où chaque étudiante et chaque étudiant peut s’épanouir en toute sérénité. L’Université entend aussi renforcer ses mécanismes de suivi et de prévention pour s’assurer que de tels actes ne se reproduisent plus jamais. La mobilisation collective reste essentielle pour concrétiser cette vision d’une universitaire exemplaire.

Edouard KATCHIKPE

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