« Cet atelier national est contributif à l’instauration d’un diplôme de qualité, mais aussi la cohérence des diplômes dans tout l’espace UEMOA ». Ainsi s’est exprimé Ibrahima Karambe, représentant résident de la commission de l’UEMOA à Cotonou, ce mardi 2 avril 2024. C’est à l’ouverture de l’atelier national de production et de suivi de l’harmonisation du baccalauréat dans l’UEMOA à l’hôtel Azalaï.
Réunissant les acteurs du monde éducatif tels que des représentants des ministres de l’éducation, des inspecteurs du 2nde degré, des formateurs, des enseignants, des chercheurs et experts, cet atelier vient apporter des réponses aux orientations définies par les différentes directives. L’atelier vise à concrétiser les recommandations formulées lors de la troisième session du Comité Régional d’Orientation Stratégique (CROS) pour le baccalauréat harmonisé, tenue en mars 2023. « Je reste convaincu que dans le processus de construction d’un système éducatif solide, moderne et en phase avec les défis du 21e siècle, le présent atelier revêt une importance cruciale pour le Bénin, tant pour ses participants que pour le système éducatif du pays dans son ensemble », a laissé entendre Ibrahima Karambe, représentant résident de la commission de l’UEMOA à Cotonou.
Rogatien Tossou, représentant des ministres de l’enseignement secondaire et du supérieur empêchés, a procédé à l’ouverture de cet atelier national. « Le présent atelier revêt une importance particulière pour le Bénin. Il nous offre une occasion précieuse d’évaluer l’état d’avancement de l’initiative d’harmonisation du baccalauréat à l’échelle nationale. Le développement économique de notre pays devrait nous inciter à investir davantage dans la jeunesse », a-t-il affirmé, avant de remercier les participants à cet atelier. Lequel atelier prend fin le vendredi 5 avril prochain.
Enock GUIDJIME