Avortée en 2020 en raison de la pandémie du coronavirus, la douzième Assemblée Générale Ordinaire du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO) a pu se tenir finalement, du 16 au 18 juin 2021, à Azalaï Hôtel de Cotonou. Venus des différents pays membres de l’organisation, les participants ont échangé et débattu des questions touchant aux défis à relever pour l’amélioration de la qualité des ressources humaines des entreprises et organismes intervenant dans le domaine de la formation professionnelle. Les trois jours de travaux ont permis également aux acteurs du RAFPRO de se pencher sur l’apport de la formation et de l’insertion des jeunes dans l’exploitation du dividende démographique au service de la croissance économique dans les secteurs formel et informel. Comme l’exige la tradition à chaque édition de cette rencontre statutaire du RAFPRO, l’atelier qui a fait objet de validation cette année, porte sur une étude sur les effets de la crise de la Covid-19 sur les Institutions et fonds de formation professionnelle. « Le Réseau a particulièrement suivi la situation au niveau des Institutions et Fonds amenés de force par la crise à adopter le travail à temps partiel, le télétravail ou l’arrêt des activités par la fermeture de nos bureaux. Le RAFPRO s’est proposé donc d’analyser les conséquences de la pandémie sur les activités des Institutions et Fonds de Formation et de réfléchir sur les solutions de sortie de crise », a souligné Abdoul Djerma Lawal, président du RAFPRO, dans son allocution d’ouverture avant d’ajouter que cette rencontre est consacrée également à examiner et adopter les rapports de gestion des années 2019 et 2020, le plan d’actions et le budget 2021. La dernière activité de l’agenda des trois jours de travaux, renseigne-il, est le renouvellement du Bureau Exécutif qui va conduire les activités du Réseau durant les trois prochaines années. Directeur de cabinet du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Garba Ayouba martèle que le moment est venu de ceindre les reins et de remuer à profusion les méninges pour dégager des solutions les plus idoines à la problématique du fonctionnement des administrations et particulièrement celles des Fonds et Institutions de formation en contexte de la Covid-19.
Edouard KATCHIKPE