Un établissement scolaire se démarque au Bénin en matière d’enseignement qui fusionne la formation académique à la formation professionnelle en vue de faire de ses apprenants des nantis de diplômes académiques et du Certificat de Qualification au Métier (CQM). L’Institut Chrétien Académique bilingue le Bâtisseur (ICAB), c’est une école pas comme les autres.
Dans un cadre favorable à l’assimilation des compétences, l’Institut Chrétien Académique bilingue le Bâtisseur (ICAB) dispense une formation duale dans plusieurs métiers novateurs. Dans ce centre innovant, les apprenants sont moulés dans un système éducatif qui allie la formation académique à la formation professionnelle. Chaque année, et ce depuis 4 ans, l’ICAB offre l’opportunité unique aux apprenants de son centre de formation d’excellence de sortir nantis de diplômes académiques mais également du Certificat de Qualification au Métier (CQM). Avec cette approche novatrice, l’école de la Fondation le Bâtisseur prend ainsi une longueur d’avance sur la vision de promotion de l’enseignement technique et la formation professionnelle au Bénin. La motivation de cette approche, suivant les explications de Anne Akinomi Aniambossou, la présidente de la Fondation le Bâtisseur, est d’apporter une solution aux apprenants qui sortent bardés de diplômes mais finissent dans le chômage.
« Nous avons remarqué que tous les étudiants qui sortent, n’arrivent pas à s’insérer dans le monde professionnel. Alors, pourquoi ne pas faire découvrir, aux enfants, les métiers dans lesquels ils peuvent entreprendre eux-mêmes sans attendre que quelqu’un les recrute. C’est pour cela que nous avons opté pour cette formation duale », renseigne Anne Akinomi Aniambossou avant d’apporter des précisions sur les métiers dispensés dans l’Institut que sont la haute couture, la maçonnerie, l’agriculture biologique, la cuisine, la pâtisserie, la restauration, l’électricité-bâtiment, l’informatique, le graphisme, le photoshooting.
Sur le plan académique, les résultats de l’ICAB aux différents examens scolaires inspirent admiration et fascination dans la mesure où l’année dernière comme cette année, l’Institut a enregistré 77,77 % de réussite au Baccalauréat. Pour le CEP et le BEPC, c’est fréquemment 100 % au compteur. A l’ICAB, c’est aussi un internat où les apprenants sont logés dans de meilleures conditions et suivis par un médecin. Aucun apprenant ne doit terminer ses études pour se retrouver au chômage. C’est la mission de l’Institut Chrétien Académique bilingue le Bâtisseur qui s’est engagé à offrir l’opportunité aux enfants d’avoir plusieurs cordes à leur arc.
Avis de quelques encadreurs et parents sur l’ICAB
Merveille Atchada, apprenante diplômée ICAB : « J’invite tous les parents à inscrire leurs enfants »
«Je remercie Dieu pour la grâce qu’il m’a accordé d’avoir eu le Bac et même le CQM à l’ICAB. J’ai commencé avec la couture quand j’étais en 2nde. J’ai fait les trois ans et j’ai eu le CQM. J’invite tous les parents à inscrire leurs enfants parce que c’est grâce à l’ICAB, que je suis à ce niveau actuellement. »
Aboubacar Bouko, censeur à l’ICAB : « Tout est bien structuré à l’ICAB »
«Tout est bien structuré à l’ICAB. Pour une bonne gestion et une formation de qualité aux enfants, il y a des professeurs qui interviennent dans la formation académique et d’autres enseignants dédiés uniquement à la formation professionnelle. »
Juliette Kakpo, parent d’élève : « Malgré qu’il soit encore élève, il se fait déjà de l’argent »
«J’ai deux enfants qui sont inscrits à l’ICAB. Un enfant est en formation dans le graphisme et l’autre dans l’agriculture. Celui qui est dans le graphisme maîtrise déjà comment réaliser des cartes de visite, des prospectus, des bâches, etc. Malgré qu’il soit encore élève, il se fait déjà de l’argent. C’est tout cela qui motive à inscrire les enfants dans cette école. »
Sah
Comment on peut voud retrouver