«Vulgariser la Politique Nationale de la Recherche et de l’Innovation (PNRI), soutenir la recherche des médicaments à base de plantes pour le développement et non seulement pour des publications, encourager la recherche sur de nouvelles applications thérapeutiques des plantes médicinales, favoriser la collaboration entre les chercheurs, les praticiens de la médecine traditionnelle ». Ce sont les principales recommandations de la conférence inaugurale formulées à l’occasion des rencontres scientifiques initiées par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et le réseau international Quality de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
La présentation a été faite le jeudi 6 juin 2024 par le docteur Placide Toklo, au Campus Numérique Francophone de Cotonou. Elle a porté sur le thème : « Défis de l’intégration des produits à base de plante dans le système de santé ». A l’ouverture de la rencontre, la directrice régionale de l’AUF en Afrique de l’Ouest, Ouidad Tebbaa, a remercié l’ensemble des participants en insistant sur la place cruciale de la recherche sur la thématique de la médecine traditionnelle. Pour Nicaise Ndam, directeur de l’IRD au Bénin, ces rencontres scientifiques sont la contribution de l’Institut à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), en co-construisant et en rendant visibles les différentes actions de ses partenaires. Au nom de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le recteur de l’Université Nationale des Sciences, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM), le professeur Joachim Djimon Gbénou, a lancé officiellement la conférence inaugurale.
Devant les doctorants venus du Bénin, du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali et de la Guinée, et une équipe de 12 scientifiques venus du Bénin, du Mali, de la Guinée, de la France, et du Pérou, le communicateur a dévoilé le contenu de sa présentation. Après avoir situé le contexte et défini ce qu’est la médecine traditionnelle, il a présenté les quatre catégorises de médicaments traditionnels. Il s’est ensuite appesanti sur les avantages des produits à base de plantes puis sur les recommandations et les défis à relever pour l’intégration des phytomédicaments dans le système de santé. La présentation a été suivie de plusieurs interventions qui ont enrichi les débats.
Cette conférence inaugurale a été suivie de la présentation du Master contrôle et assurance qualité des produits de santé, logé au sein de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS). L’après-midi, un café des sciences portant sur la même thématique a mis un terme aux rencontres scientifiques.
Adjéi KPONON