Journée de sensibilisation à l’Université de Parakou : Les nouvelles bachelières encouragées à s’inscrire dans les STIM

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L’Université de Parakou (UP) a accueilli, le vendredi 9 août 2024, une journée de sensibilisation sur les filières Scientifiques, Technologiques, Ingénieriques et Mathématiques (STIM). Cette séance de sensibilisation destinée aux filles bachelières, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Renforcement de l’Inclusion du Genre dans la Recherche Agronomique » (RIGRA), soutenu par le Centre de Recherche et de Développement International (CRDI). L’événement s’est tenu à l’amphithéâtre UEMOA, en présence de l’équipe rectorale, décanale, ainsi que des enseignants des bachelières, et des invités. L’objectif principal du projet RIGRA-CRDI est de mettre fin aux inégalités sexistes dans les STIM pour assurer un avenir meilleur aux générations futures. Cette journée de sensibilisation vise à corriger la sous-représentation des femmes dans ces domaines.
Dans son discours d’ouverture, la coordonnatrice du projet, la professeure Christine Ouinsavi, a salué la présence des bachelières et les a rassurées quant aux efforts déployés pour les aider à tracer leur chemin vers un avenir prometteur. « Aujourd’hui, nous allons vous fournir les informations et l’inspiration nécessaires pour vous projeter dans ces filières d’avenir », a-t-elle déclaré. Elle a également remercié le CRDI pour son soutien et son engagement précieux dans la réduction des inégalités de genre dans les STIM et pour la promotion de l’égalité, afin d’assurer un meilleur avenir aux filles dans ces domaines. Représentant le recteur empêché, le vice-recteur Alexandre Allodé Salako, a exprimé son appréciation pour l’initiative et remercié les organisateurs pour leur engagement en faveur de l’égalité dans des domaines où les femmes sont encore rares. Il a donné des conseils importants pour aider les bachelières à faire un choix judicieux et se tourner en grand nombre vers les STIM, des domaines de plus en plus prometteurs. Pour le professeur Valérien Zinsou, cette journée de sensibilisation est une opportunité en raison du faible taux de filles observé dans les STIM. La FA travaille à l’égalité de genre et lui accorde l’importance qu’elle mérite. « Nous nous engageons à travers les projets et veillons à cet équilibre », a-t-il déclaré. Il a également lancé un appel aux autorités pour qu’elles prennent à cœur la question de l’égalité, notamment dans l’octroi des bourses d’études. Le professeur Servais Affouda a souligné la nécessité de poursuivre cette sensibilisation, notamment pour mettre en lumière les enjeux et défis futurs pour les filles dans un contexte où, par misogynie ou machisme, certains pensent que les filles n’ont pas leur place dans les formations scientifiques. Il est donc crucial de sensibiliser les parents et les filles pour qu’ils comprennent que l’avenir réside dans une bonne orientation et la responsabilité qui leur incombe dans cette relève de défis, a-t-il fait savoir.
Plusieurs communications ont eu lieu au cours de la séance de sensibilisation. La première a passé en revue les résultats des investigations sur l’inclusion du genre dans les structures de formation et de recherche en sciences agronomiques, menées dans trois pays : le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Niger. À travers un exposé détaillé, le professeur Charlemagne Gbemavo a démontré les inégalités sexistes observées dans ces structures. Dans les inscriptions, les équipes de recherche, la gouvernance universitaire, les personnels de recherche et d’enseignement, ainsi que dans les échantillons d’étude en STIM, l’inégalité de genre persiste et demeure un défi à relever pour atteindre une parité juste. Ensuite, le professeur Gilles Nago a, dans la deuxième communication, présenté les différents domaines des STIM et leurs débouchés, avec une attention particulière aux sciences agronomiques. Il a montré l’importance d’investir ces domaines, de plus en plus sollicités, où les femmes sont encore sous-représentées. Il a également présenté les différentes filières de la FA pour encourager les bachelières à faire des choix éclairés. Ces communications ont été suivies d’une projection vidéo sur les premières femmes dans les STIM et les jeunes pépinières accompagnées par le projet RIGRA, ce qui a sensibilisé les bachelières à la nécessité de corriger les inégalités dans ces domaines et de promouvoir l’égalité. Professeurs et enseignants ont donné de nombreux conseils aux bachelières, leur inculquant les valeurs à défendre et les défis à relever en tant que femmes dans les STIM pour garantir un avenir meilleur.

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Jean-Luc EZIN

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