Une scène majestueuse déployée à l’entrée de la route des pêches pour faire résonner en permanence les instruments modernes et traditionnels de musique pendant une dizaine de jours. La tribune d’expression des musiciens africains vient ainsi de prendre son envol pour promouvoir les talentueux musiciens du continent au grand plaisir des mélomanes. Depuis le 24 novembre et ce, jusqu’au 03 décembre prochain, hommes et femmes de l’ombre de l’industrie musicale africaine vont être révélés à la lumière. C’est une consécration des talents du continent africain dans la musique live qui va être renouvelée à nouveau à la 8e édition du festival des Meilleurs Instrumentistes d’Afrique (MIA). Mieux que l’édition précédente, le festival MIA de cette année enregistre la participation d’une quinzaine d’orchestres venant du Bénin, du Togo, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal. Ces orchestres vont se produire sur scène et devant un jury dans quatre catégories que sont : meilleur guitariste soliste, meilleur pianiste, meilleur instrumentiste à vent et meilleure composition 100% live. L’objectif du festival, souligne Edgard Djossou, président d’honneur, n’a pas changé. Il s’agit pour nous, précise-t-il, de créer et d’offrir aux mélomanes un cadre de promotion et de valorisation des artistes musiciens instrumentistes du continent.
« Le festival MIA se positionne comme un creuset de rencontre, d’échanges d’opportunités et de promotion pour les acteurs de la filière musicale dont le but fondamental est de booster le showbiz et l’industrie musicale en Afrique. Dès lors, joie et allégresse devront retrouver toute leur plénitude dans les cœurs de tous les acteurs de la filière musicale en Afrique et des artistes instrumentistes en Afrique et les autres acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie musicale », a t-il martelé lors de la cérémonie officielle de lancement de la 8e édition du festival des Meilleurs Instrumentistes d’Afrique, le samedi 25 novembre 2023.
Coordonnateur général du festival, Sessi Tonoukouin renseigne que le but fondamental de l’événement est de contribuer à restaurer l’image de la musique vivante en Afrique et d’encourager les professionnels à s’y accrocher malgré la montée en puissance des compositions assistées à l’ordinateur et à l’intelligence artificielle.
« Cette année encore, vous aurez droit à la Nuit des orchestres d’Afrique avec un hommage mérité au maestro Boncana Maïga du Mali et Fifi Finder du Bénin. L’édition a poursuivi avec des innovations en accompagnant les trophées d’une enveloppe de 1 000 dollars », fait-il remarquer.
Edouard KATCHIKPE