Lancement de la phase 3 du PARISC : Une éducation qualitative s’annonce dans le Plateau et le Mono

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Une transformation qualitative du secteur éducatif se profile à l’horizon pour la communauté éducative des départements du Plateau et du Mono. La Coalition Béninoise des Organisations pour l’Education Pour Tous (CBO-EPT) a organisé, le 5 mars 2024 à Pobè, l’atelier de lancement et d’opérationnalisation de la phase 3 du Projet d’Appui aux Renforcements de l’Influence de la Société Civile au Bénin (PARISC, phase 3).

La Coalition Béninoise des Organisations pour l’Education Pour Tous (CBO-EPT) pose désormais ses marques dans les départements du Plateau et du Mono. Le programme Education Out Loud (EOL-OC1), dénommé Projet d’Appui aux Renforcements de l’Influence de la Société Civile au Bénin (PARISC, phase 3) vient de prendre son envol. A travers l’organisation de l’atelier de lancement et d’opérationnalisation de ce projet, la communauté éducative est venue s’imprégner de la transformation qualitative du secteur éducatif qui se profile à l’horizon dans les départements du Plateau et du Mono. Cette rencontre de grande mobilisation des acteurs impliqués dans l’exécution de la phase 3 du PARISC vise à vulgariser la documentation sur le projet et définir les mécanismes de mise en œuvre et de réussite des interventions.
Vice-présidente du Conseil d’Administration de la CBO-EPT, Claudine Lawson Daïzo souligne qu’au regard des différents succès enregistrés pendant les deux précédentes phases, la Coalition vient de bénéficier de la phase 3 qui va s’étendre de 2024 à 2026. Cette phase, précise-t-elle, vise à contribuer à garantir à tous les enfants, filles et garçons, et plus vulnérables, une éducation de base inclusive de qualité.
Financé par le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) en partenariat avec Oxfam Danemark, le PARISC, dans sa phase 3, compte mener plusieurs actions stratégiques de plaidoyer et de veille citoyenne. A l’horizon 2026, la vision est d’améliorer l’accès et le maintien des filles et des enfants handicapés dans l’éducation de base à travers le renforcement du dialogue politique inclusif et de la redevablité ; de renforcer les capacités des principaux acteurs éducatifs à appliquer, en synergie d’action avec les autorités locales, les normes favorables à la réduction des barrières socioéconomiques et culturelles sur le maintien des enfants à l’éducation de base, en particulier les filles et les enfants handicapés.
Pour Emile Dossa, directeur départemental des Enseignements maternel et primaire du Plateau, cela ne fait l’ombre d’aucun doute que cette phase 3 du programme aura un impact positif sur l’offre éducative dans les deux départements concernés.
« Ce projet revêt, pour moi, une importance capitale, en ce sens qu’il vise à améliorer l’accès et le maintien des filles et des enfants en situation de handicap dans l’éducation de base, en renforçant le dialogue politique inclusif et la réédition des comptes », dira Firmin Kouton, préfet du Zou et représentant le préfet du Plateau lors de la cérémonie de lancement et d’opérationnalisation du PARISC, phase 3.

Les impressions de quelques participants

Dr Jaurès Akigbé, DDASM-Plateau 

« On note un certain engagement chez les différentes parties prenantes »

«C’est une très bonne initiative que des organisations de la société civile pensent davantage à s’impliquer dans leur capacité à influencer positivement les politiques éducatives qui sont mises en place par les pouvoirs publics. Je crois que de par la qualité des différents acteurs invités et la qualité des discussions, on note un certain engagement chez les différentes parties prenantes pour une mise en œuvre réussie des interventions de ce projet. »

Luc Honzounnon, représentant de la SE de la Mairie d’Adja-Ouèrè

« Nous ferons le nécessaire pour accompagner ce projet »

«Nous avons suivi les différentes activités prévues qui ont pour but de renforcer la qualité du système éducatif. Ce sont des actions essentiellement de plaidoyers qui contribueront à améliorer la fréquentation de nos écoles par les couches vulnérables et je pense que cela vient à point nommé. Notre volonté est acquise et nous sommes preneurs. Nous ferons le nécessaire pour accompagner ce projet dans sa mise en oeuvre. »

 

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