«La loi condamne toute relation amoureuse entre l’apprenant et son enseignant». C’est ce qu’a annoncé Véronique Tognifodé, ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance à la faveur de la conférence de presse initiée par le gouvernement, hier, lundi 25 octobre 2021, à la salle Fleuve Jaune du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. L’objectif est d’éclairer la lanterne de l’opinion publique sur les différentes lois votées par les députés à l’Assemblée nationale, notamment celle sur l’avortement.
En présence des professionnels des médias, la délégation gouvernementale composée des ministres Sévérin Quenum en charge de la justice et Benjamin Hounkpatin de la santé, a apporté des précisions sur les lois à polémiques. «Pendant mes campagnes dans les écoles, j’ai toujours l’habitude de dire, les filles, pas d’avortement clandestin», a affirmé le ministre Véronique Tognifodé, rappelant ainsi le caractère néfaste de ce type d’avortement.
Pour Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, «avant douze 12 semaines, l’avortement n’est pas criminel. Cependant, le choix appartient à la femme de prendre la décision».
Enock GUIDJIME