L’école malienne est loin d’être à l’abri des grèves qui entravent son bon fonctionnement. Une rencontre tenue, le lundi 17 mars dernier, par le Syndicat National d’Education et de la Culture (SNEC), a révélé que le système éducatif se trouve dans une situation alarmante. Situation à laquelle il est important de réfléchir, à en croire le SNEC.
Cette mobilisation du SNEC marque un tournant décisif dans la lutte pour la sauvegarde et l’amélioration du système éducatif malien. Au cours de la rencontre du SNEC, les discussions ont levé le voile sur les réelles difficultés rencontrées par enseignants et élèves. La gestion, les nominations ainsi que les retards sont autant de dysfonctionnements majeurs dans le système éducatif. « La mauvaise gestion administrative du personnel, les nominations arbitraires, le retard dans la mise en œuvre des engagements des autorités, les inquiétudes quant aux examens de fin d’année et l’intégration toujours en suspens des enseignants communautaires », a énuméré comme difficultés, Moustapha Guitteye, le secrétaire général du SNEC, qui propose que des solutions soient trouvées pour un dénouement de la situation. Le SNEC envisage donc de passer à l’action au plus tôt.
A cet effet, il va organiser le 25 mars 2025, une conférence de presse suivie du dépôt d’un préavis de grève. Par ce moyen, le syndicat entend exiger des mesures urgentes pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’enseignement.
Estelle DJIGRI