La crise géopolitique en Ukraine occupe les esprits des apprenants et des enseignants de la ville marseillaise. Ils nourrissent des curiosités sur l’invasion russe en Ukraine.
« J’ai demandé à mes élèves ce qu’ils savaient sur le sujet (Ukraine : ndlr). J’ai noté les réponses au tableau et on a commencé à parler. Ils ont donné des mots: Ukraine, Russie, Poutine, guerre, maisons brûlées, voitures, bombardements, sirènes, armée… », raconte Émilie Marsilio, enseignante en charge de la classe de CE1 à Marseille.
Rémi Dupeyrat, en charge d’une classe de CM1 à Orléans, s’est adapté aux différentes interrogations des enfants, revenus des vacances le 21 février à l’académie. « Le Jeudi matin (le 24 février: ndlr), quand le conflit a commencé, ils sont arrivés en disant ah là, là, il y a la guerre. Donc on a pris cinq minutes pour dire ce qu’on savait », informe le site d’information www.lexpress.fr. Cette semaine, renseigne la même source, les élèves en discutent régulièrement.
« Ils (Les élèves, ndlr) ont beaucoup d’inquiétudes sur le thème. Ça ne se passe pas loin, est-ce que la guerre va arriver chez nous ? », fait savoir Sabine Turschwel, directrice d’une école en Dordogne et enseignante dans une classe de CE2/CM1.
Enock GUIDJIME