Sur 2 628 filles vulnérables éligibles pour bénéficier de l’appui du Projet d’Inclusion des Jeunes (ProDIJ), elles sont 600 filles à être tirées au sort et qui verront leur avenir changer de façon positive. Ceci, grâce aux divers appuis dont elles vont bénéficier à travers la composante 2 dudit projet. Laquelle est intitulée « Formation Professionnelle par Apprentissage » et mise en œuvre par le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle Continue et de l’Apprentissage (FODEFCA). C’est à travers une cérémonie fort simple que le tirage au sort a été fait, ce mardi 10 octobre 2023, dans la salle de conférence du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP).
Cette cérémonie a été marquée par des allocutions. Premier à se prononcer, Vinassé Cyriaque Ahouanvoedo, secrétaire exécutif du FODEFCA. « En plus de faciliter l’accès des jeunes au dispositif de formation facilitant le développement de leur compétence, des efforts ont été faits pour envisager la facilitation de l’accès des jeunes dans le cadre de la réduction des écarts entre homme et femme au sein des dispositifs de formation professionnelle. Des mesures sensibles ont été envisagées pour accompagner un certain nombre de jeunes filles en vue de leur entrée dans les dispositifs de formation professionnelle par apprentissage », a-t-il expliqué.
A sa suite, le Conseiller Technique (CT) chargé du suivi des réformes et projets au MESTFP, le Dr Mathias Yédjinnavo Affomaï, représentant le ministre empêché. « Pendant longtemps, l’impatience nous a fait croire que le hautement social prôné par le chef de l’Etat est loin de portée. Mais d’ici 3 ans, les jeunes filles qui seront accompagnées dans leur processus d’apprentissage à travers la composante 2 du Projet d’Inclusion des Jeunes (ProDIJ), témoigneront un peu partout dans le pays, que sous Talon, le rêve n’est pas qu’américain, il est aussi béninois », a martelé le CT. Par ailleurs, il a informé que ces filles issues du Registre Social Unique (RSU) qui vont être tirées au sort, seront, d’une part, accompagnées dans quinze métiers identifiés. D’autre part, elles seront suivies par des ONG d’intermédiation sociale recrutées à cet effet, et vont également bénéficier de séances de sensibilisation sur les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel.
Devant responsables du ProDIJ, et cadres à divers niveaux du MESTFP, le spécialiste Suivi-Evaluation du projet, Erick Damase Dagbénonbakin a expliqué le processus à suivre dans le tirage. L’honneur est revenu au représentant du ministre, de procéder au tirage des groupes de filles devant être prises en compte. Ce tirage a reçu la validation du clerc assermenté Vincent Kponou, représentant le cabinet d’huissier de justice du maître Cécile Flora Kossouho. A en croire Wilfreed Gbessi, le secrétaire technique du ProDIJ, certaines de ces filles tirées au sort vont bénéficier à la fois de l’appui des ONG et de la subvention pendant que d’autres, recevront seulement l’appui des ONG en termes d’information.
Pour information, le ProDIJ vise plusieurs objectifs. Entre autres, accroître l’inclusion économique des jeunes âgés de 15 à 30 ans ayant un faible niveau d’instruction et qui sont dans une situation d’inactivité et de sous-emploi ; renforcer les capacités des services de l’emploi et le système de formation technique et professionnelle.
Estelle DJIGRI