Le Lycée Technique de Bohicon dans le département du Zou a accueilli, le jeudi 19 décembre 2024, le lancement officiel du Fonds d’Appui à l’Insertion Professionnelle des Jeunes (FAIJ). Nombreux sont les jeunes venus des 09 communes du département pour prendre part à cette cérémonie en présence d’un parterre d’officiels, témoins de l’événement.
Accompagner tous les jeunes en manque de ressources pour concrétiser leurs idées d’entreprise pouvant leur permettre de s’épanouir, de prendre une part active au développement de la société et réaliser leur rêve. C’est la conviction créatrice du Fonds d’appui à l’insertion des jeunes. Réponse aux nombreux obstacles qui plombent l’insertion professionnelle des jeunes, les maires de l’Union des Communes du Zou veulent faire de ce Fonds un puissant outil socio-entrepreneurial pour fouetter le développement de l’économie locale. Pour Auguste Aïhunhin, le maire de Covè et président de l’Union des Communes du Zou, « Le FAIJ est bien plus qu’un simple outil financier. Il est l’expression concrète d’une ambition, celle de réduire drastiquement le taux de sous-emploi dans notre département et d’ouvrir à chaque jeune la voie vers une vie digne et épanouissante. Nous visons ensemble un objectif audacieux : celui de ramener le taux à 2,7% dans un avenir proche. »
Aux dires de la directrice de l’Enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle, il n’y a pas de protocole particulier en dehors des conditions à remplir pour accéder à ce Fonds. « Avoir entre 18 et 35 ans, résider dans l’une des communes du département du Zou, avoir un diplôme professionnel (CQP, CAP, DT, Licence ou Master), avoir une idée d’entreprise soutenue », renseigne Jémima Aklé Kérékou. Avant d’inviter les jeunes du département du Zou à fortement candidater à ce Fonds, le représentant du préfet du Zou salue avec enthousiasme son arrivée qui, pour lui, vient régler une question cruciale de notre société, le chômage des jeunes diplômés.
Pour Julien Ouankpo, représentant le préfet du Zou tout comme pour Laure WEISGERBER, la directrice de l’Agence Française de Développement (AFD), l’un des partenaires Techniques et financiers sur le projet « Avec un financement de plus de 15 milliards de francs CFA, le FAIJ est une réponse concrète aux défis d’emploi et d’insertion professionnelle auxquels font face les jeunes du département du Zou. »
Aucune des parties prenantes ne doit s’éloigner des objectifs créateurs du Fonds. Le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle représenté par son secrétaire général est formel. Il n’a pas manqué de rappeler ces objectifs avant de lancer officiellement les activités du FAIJ. Pour Cyrille Aïnamon, « Le FAIJ vise à stimuler la création d’entreprises en offrant un soutien pratique et financier aux jeunes, à permettre aux jeunes diplômés de démarrer leurs projets entrepreneuriaux en leur offrant de prêts adaptés et accessibles, à renforcer l’économie locale grâce à l’émergence de nouvelles entreprises et à la création d’emplois locaux. » Pour lui, le but de ce Fonds n’est pas seulement de soutenir un projet ou une initiative ponctuelle. « Le but Du FAIJ s’inscrit dans une vision à long terme pour le département du Zou et par extension, celle de tout le Bénin. »
Désormais opérationnel, le Fonds d’Appui à l’Insertion Professionnelle des Jeunes n’attend que ses premiers clients jeunes.
Conduit et mis en œuvre par DEFI-PRO avec le soutien technique et financier des Partenaires Techniques et Financiers dont l’AFD, le FAIJ entend impacter plusieurs jeunes du département du Zou. Son extension aux autres communes va dépendre de ses succès et de ses gloires dans ce département.
