1 035 dossiers de demande de mutations toutes rubriques confondues sont soumis à l’examen de la Commission nationale des mutations nationales du personnel enseignant du sous-secteur des Enseignements maternel et primaire pour le compte de l’année 2024. Les travaux de ces mutations nationales du personnel enseignant ont été lancés, le mardi 12 mars 2024, à la salle de conférence de la Direction Départementale des Enseignements Maternel et Primaire de l’Ouémé à Porto-Novo (DDEMP-Ouémé).
A l’ouverture des travaux, le directeur de la planification et de l’administration par intérim du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) a situé sur le processus des mutations nationales du personnel enseignant. A en croire Olatoundji Martin Essoun, il a été pris en compte les concepts tels que le poste vacant, la recevabilité du dossier, la question du barème et d’autres dispositions relatives à la gestion du processus. Et ceci, en conformité avec les textes règlementaires liés à cette activité qui est organisée tous les deux ans.
Raliou Arinloyé, le directeur adjoint de cabinet du ministre des Enseignements maternel et primaire a procédé au lancement des travaux de l’édition 2024 des mutations nationales du personnel enseignant du sous-secteur MEMP. Il a précisé que les mutations nationales ne sauraient être prononcées sur des bases arbitraires mais plutôt et strictement en conformité avec la règlementation en la matière. Revenant sur l’importance de ces mutations, le directeur adjoint de cabinet laisse entendre : « Loin d’être une sanction, lesdites mutations favorisent une forme de mobilité dont jouissent les agents de l’Etat. Elles permettent de lutter contre la sédentarisation de l’agent à un même poste et contribuent à sa motivation ».
Aux membres de cette Commission nationale des mutations nationales du personnel enseignant, il est par ailleurs, rappelé les comportements responsables à avoir lors de l’étude des dossiers. En effet, le directeur adjoint de cabinet du ministre des Enseignements maternel et primaire exhorte à l’observation stricte du secret des délibérations et à une analyse objective des besoins de mutations exprimés par les agents de manière à préserver l’équilibre entre l’intérêt du système éducatif en général et celui des agents demandeurs en particulier. Ceci, insiste-t-il, en adéquation avec les différentes rubriques de mutations prévues par les textes à savoir : mutation pour rapprochement de conjoint, mutation à 5 ans de la retraite, mutation pour raison de santé, mutation pour raison sociale, mutation normale et mutation pour permutation de poste.
Les travaux de mutations nationales du personnel enseignant du sous-secteur cité plus haut durent quatre jours et devront contribuer à un climat apaisé du sous-ordre.
Obed SAGBO