Décrétée journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, le 09 septembre de cette année a également été célébrée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le Qatar. L’objectif de cette journée, souligner la situation critique de plus de 75 millions d’enfants et de jeunes de 3 à 18 ans vivant dans 35 pays touchés par la crise et leur besoin urgent d’un soutien éducatif.
A cet effet, au cours d’un événement virtuel organisé par cette institution onusienne, António Guterres, secrétaire général de l’Onu, renseigne que «entre 2015 et 2020, la Coalition mondiale pour protéger l’éducation des attaques a recueilli plus de treize milles (13.000) rapports de frappes sur l’éducation ou d’utilisation militaire d’installations éducatives dans le monde entier ». Prenant pour exemple la situation horrible qui prévaut actuellement en Afghanistan, il explique que cette menace ne s’atténue pas et qu’année après année, ce droit fondamental est attaqué.
Pour réduire au mieux ces attaques, António Guterres encourage tous les pays qui ne l’ont pas encore fait à souscrire à la déclaration sur la sécurité dans les écoles. Laquelle déclaration approuvée par 111 états, décrit les mesures concrètes que les gouvernements peuvent prendre pour protéger les écoles et l’apprentissage. « Dans chaque pays et juridiction, nous devons faire en sorte que les attaques contre les écoles soient inacceptables et punies », fait-il observer avant d’exhorter les pays « à aller au-delà de leurs engagements en vertu du droit international et à mettre en place des politiques et des lois nationales qui protègent les écoles et les apprenants et qui obligent les auteurs de ces actes à rendre des comptes ».
Estelle DJIGRI