Ouf, enfin la nouvelle CCIB !

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Et les nouveaux sages ont retrouvé le chemin du salut. Eux qui ont hérité à juste titre de tous les noms d’oiseaux et d’insectes. Ils avaient fait capoter, sans vergogne, la maison des commerçants, la privant de sa substance. Comme dans le film hécatombe, le ciel a rejoint la terre pour faire évaporer toutes les bonnes initiatives en faveur de l’institution consulaire. Les hommes en soutane, encore moins les exorcistes réputés de la République n’ont pu ramener la concorde pour colmater les brèches béantes dont seuls les contestataires sont dépositaires du secret. Les rencontres du sauvetage et autres pourparlers des heures de pic des crises ont, tous, échoué. Cela n’étonne guère. Les « chiens de faïences » très enragés sont prêts à sauter sur leur proie, la dévorer à belles dents et sans pitié. Toutes les stratégies de gagne forcée sont mises en branle pour prendre, même dans le sang, le dessus, sacrifiant la chambre sur l’autel des intérêts sordides et partisans. On avait tous cru au déluge. Justement parce que des personnalités haut perchées, alimentaient de leurs positions, la série des crises à travers leurs prises de parole et manœuvres noires des nuits tardives. Heureusement que l’homme de 2006, malgré cette dose de vitriole qui souille son image, veillait au grain. Il a rappelé à l’ordre des collaborateurs dont les démarches et agissements allaient compromettre pour de bon le processus déjà enrhumé. La Cour de droit du « vieux » Ousmane n’a pas fermé, un instant, les yeux pour déceler entre les lignes les incongruités de certains recours en contestation. C’est le lieu de reconnaître la valeur légaliste des plaignants, eux qui n’ont pipé mot après la décision finale des sages de ladite Cour, renvoyant tout le monde au verdict des urnes. Hier, ils ont fait preuve de bravoure. Dans un esprit d’homme de paix légendaire, ils ont choisi en toute indépendance leurs nouveaux représentants au sein de l’institution consulaire. Qu’elle a été éprouvée ! Aujourd’hui, la page de la haine, les controverses ouvertes sont du passé. Les prochains élus tout comme leurs mandants, en symbiose, doivent impérativement relancer la maison des commerçants, faire rêver les opérateurs économiques béninois et redonner confiance aux investisseurs étrangers. Un travail de longue haleine certes, mais qui finira par se réaliser à condition qu’on laisse travailler le nouveau bureau exécutif qui sera installé et son chef, lui qui a des intentions et des actions à faire valoir. Le pouvoir central, avide de ressources additionnelles, se frotterait les mains des ajouts financiers de la CCIB à la caisse commune qui assiste, volontiers, les domaines saignants du développement à l’instar de l’éducation qui formate les citoyens de demain. L’autre n’a-t-il pas écrit « Il n’y a de richesse que d’homme ». Vivement que ce dégel gagne aussi la maison Fitheb.

Serge-David ZOUEME

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