Il s’appelle Judicael Alladatin. Son nom est désormais inscrit dans les annales de la Science au Bénin. En effet, il est l’un des quatre lauréats désignés à l’occasion de la 10è édition du prix de la Francophonie pour les jeunes chercheurs, dans la catégorie Sciences Humaines et sociales (SHS). Cette récompense, attribuée par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), vise à reconnaître le mérite et la valeur de quatre chercheurs ayant acquis une reconnaissance scientifique et ayant réalisé une percée significative, en particulier dans le cadre de la Francophonie. Ce prix, qui tient compte de la diversité de l’espace universitaire francophone notamment celui des pays en voie de développement, est ouvert tous les deux ans. Il est adressé aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche membres de l’AUF et couvre les champs disciplinaires Sciences et Technologies (ST) et Sciences Humaines et Sociales (SHS), selon l’information publiée sur le site de l’AUF.
Judicael Alladatin est titulaire d’un doctorat en sociologie-démographie. Il occupe de nombreuses responsabilités universitaires en Haïti, au Maroc et au Canada. a à son actif une cinquantaine de productions scientifiques diffusées dans des revues internationales et participe à des dizaines de conférences et évènements scientifiques annuellement. Il a également été récompensé d’une dizaine de prix et a obtenu plus d’une vingtaine de bourses et de subventions de recherche internationales.
A coté de lui, dans la même catégorie, se trouve la canadienne Stéphanie Maltais. Elle est professeure à l’Université d’Ottawa, chargée de cours à l’Université Laval et professeure affiliée à l’Université Mohammed VI Polytechnique au Maroc. Dans la catégorie Sciences et Techniques, les lauréats sont Loubna El Fels, de nationalité marocaine, et Alain Tchana, de nationalité camerounaise. La première est enseignante-chercheuse à la Faculté des Sciences Semlalia de l’Université Cadi Ayyad, au Maroc et est titulaire d’un doctorat et spécialiste en biotechnologie microbienne, bio-procédé et environnement. Quant au second de la catégorie, il est directeur du département d’informatique de l’École Normale Supérieure de Lyon. Il est responsable d’un groupe de recherche d’environ cinq doctorants. Il occupe également le poste de co-responsable du comité de parité du Laboratoire Informatique pour le Parallélisme (LIP) et est membre du comité national du CNRS, section 6.
Adjéi KPONON