La question de l’employabilité des jeunes diplômés reste un casse-tête chinois. Nantis de diplômes divers, surtout après les études supérieures, ils doivent, pour beaucoup, faire la dure expérience du chômage. Suffoqués, certains tombent, hélas, dans l’oisiveté et ses corollaires. Aujourd’hui, la porte de sortie semble se retrouver dans les coopératives scolaires comme au bon vieux temps. Une approche qui forge le mental et oriente, depuis les bancs, les apprenants vers l’entrepreneuriat, l’auto-emploi. Dans cette publication qui fait corps avec la thématique du mois, les exemples de certains et les témoignages d’autres acteurs de l’école pourraient bien faire école avec le retour imminent des coopératives scolaires dans le milieu éducatif.
Chabi Yiro Malick est un pur produit de l’école nouvelle. Outre son statut de promoteur culturel, il est également éleveur. Plus loin, il est promoteur d’entreprise de presse avec une forte passion pour le journalisme. Une passion qui est née alors qu’il était encore sur les bancs de l’école. Aux côtés des études, il entreprenait déjà grâce au système des coopératives scolaires, très en vogue au temps de la révolution sous l’ancien président, feu Général Mathieu Kérékou. Une expérience exaltante dont parle si passionnément Chabi Yiro Malick.