Réformes dans les enseignements technique et supérieur : Le Porte-parole du Gouvernement apporte des clarifications

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La salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération a servi de cadre à une conférence de presse animée par le Porte-parole du Gouvernement, le mercredi 04 août 2021. Face à la presse, Wilfried Léandre Houngbédji a apporté des clarifications sur des questions portant sur les réformes engagées dans les enseignements technique et supérieur.
« Dans son discours, le chef de l’Etat rappelle que nous avons engagé des réformes substantielles au niveau de l’éducation pour faire en sorte que les enfants du Bénin soient mieux formés pour prendre en charge les défis de leur époque. Nous avons tous déploré le caractère un peu trop généraliste de notre école, qui forme généralement les enfants du Bénin à chercher de l’emploi », a soutenu d’entrée le Porte-parole pour justifier les réformes engagées dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. Pour cela, poursuit-il, « nous voulons changer cette tendance en promouvant l’enseignement technique et la formation professionnelle. C’est ce qui va se faire avec les lycées techniques qui vont être construits dans le pays mais aussi avec les écoles de métiers de référence qui vont être érigées afin que, d’ici la décennie prochaine, nous ayons véritablement commencé à inverser cette tendance ».
En ce qui concerne l’enseignement supérieur, il s’est d’abord penché sur la question de la nomination des responsables d’universités, de facultés et d’écoles, perçue comme un recul démocratique. Pour le collaborateur du président de la République, « à priori, iI ne s’agit pas d’un recul démocratique. L’objectif poursuivi, c’est la performance de nos universités, c’est le maintien de l’efficacité au service de nos étudiants, au service des plus jeunes et au service du Bénin en un mot ». Dans ses explications, il a notamment signifié que cette réforme n’est pas une imposition du Gouvernement mais le fruit des travaux d’une commission mise en place dans une démarche participative, validés par un séminaire national qui a réuni tous les acteurs.
La question de l’évaluation des enseignants du supérieur après leur inscription sur les listes d’aptitudes du CAMES est aussi revenue sur le tapis. A cela, le Porte-parole a répondu : « Le CAMES n’empêche aucun Etat d’avoir ses mécanismes propres d’évaluation, de promotion et d’avancement de ces enseignants. Nous faisons de plus en plus l’effort d’observer la rationalité dans la gestion des finances publiques. Personne n’engagerait des ressources publiques sans avoir au préalable défini les objectifs et les perspectives. Ce sont ces principes qui seront au cœur de l’action de l’État en ce qui concerne le recrutement en masse ou non de ceux qui sortiraient de ce processus ».

Adjéi KPONON

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