« Disposition réglementaire de mise en œuvre de la stratégie de promotion et de développement de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation ». C’est l’un des principaux sujets d’actualité sur lesquels les échanges entre les hommes de presse et le secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, se sont focalisés dans la matinée du vendredi 04 mars 2022. Dans les locaux du quotidien ‘‘Le Matin’’, Wilfried Léandre Houngbédji s’est livré à l’exercice qui consiste à répondre aux questions des journalistes.
A cet effet, les nombreuses réformes entreprises par le gouvernement dans le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ont été abordées. Au nombre des réformes, l’évaluation des professeurs d’université par les étudiants. A cette préoccupation, le porte-parole du gouvernement répond : « C’est compte tenu des faiblesses que l’on a relevées d’année en année, dans la formation, notamment l’enseignement supérieur, que cette réforme a vu le jour. On veut donner une parcelle de pouvoir aux étudiants qui bénéficient des enseignements pour qu’ils disent comment ils apprécient le travail de leurs professeurs. Il ne s’agit pas pour les étudiants de médire sur leurs professeurs ou de les calomnier. C’est un procès assez objectif et donc les étudiants pourront faire remonter leurs préoccupations au niveau de leurs représentants qui, à leur tour, vont verser au sein du comité pour faire le travail ». En ce qui concerne la base de données des aspirants dans le supérieur, la réponse du porte-parole est sans ambages. ‘‘L’aspiranat’’ dont il s’agit ici, n’est pas exactement le modèle qui a cours au secondaire. On met en place une base de données des aspirants à l’enseignement dans le supérieur. En fonction des besoins, les concours vont se faire. Ils iront composer qu’ils soient béninois ou étrangers des matières spécifiques pour lesquelles nous n’avons pas les profils. Ils iront se faire évaluer par des gens aussi bien d’ici que d’ailleurs pour que le gouvernement soit rassuré que ces personnes ont le profil, ont les capacités qu’il faut pour prendre en charge l’enseignement dans le supérieur », a-t-il laissé entendre pour faire la nuance entre le mécanisme du secondaire et celui du supérieur.
Estelle DJIGRI