Passée la période des vacances, écoliers et élèves ont renoué avec le chemin des classes, le lundi 18 septembre 2023 pour neuf mois de cours et de travail assidu. Sur l’ensemble du territoire national, la première journée de la rentrée scolaire 2023-2024 présente fortune diverse. Constat !
Sourire aux lèvres, visage gai, uniforme tout neuf et bien repassé, basket au pied, contrairement aux enfants de son âge qui ont de la peine à se séparer de leurs parents le premier jour de la rentrée, Maël est bien serein et content de suivre sa sœur aînée pour faire sa première expérience des classes. Il l’exprime d’ailleurs quand il laisse entendre en langue locale Fon : « Moi-même je vais à l’école. » Tout comme Maël, les apprenants béninois ont repris de gré ou de force, le chemin de l’école pour effectuer leur rentrée pour le compte de l’année scolaire 2023-2024. C’est le cas de la petite Ketsia, élève nouvellement admise au collège, qui est heureuse d’enfiler sa robe kaki pour démarrer les cours au Collège d’Enseignement Général (CEG) ‘‘le Nokoué’’. Mais ce lundi 18 septembre 2023, date retenue pour la rentrée scolaire au Bénin, les cours vont certainement attendre encore un peu dans ce collège. C’est ce qu’on peut déduire au regard de l’affluence qui s’observe dans ce collège. Parents d’élèves, élèves en kaki, les uns entassés au niveau de la fenêtre du comptable, d’autres en train de faire encore le tour des bureaux pour remplir les formalités administratives, d’autres encore assis sur leurs motos attendant que la voie se dégage un peu pour passer leur tour, personnel administratif difficile à toucher pour recueillir pour un mot sur l’effectivité de la rentrée.
Elèves en attente d’inscription
Contrairement aux collèges publics, la rentrée a commencé dans les établissements privés avec le début des activités pédagogiques. Au Complexe Scolaire Protestant (CSP) de Godomey, tout est bien calme dans la cour de l’école. Apprenants et enseignants sont installés dans les classes pour leur premier contact de l’année, pas de parents d’élèves dans la cour de l’école. Dans la classe de CM2, le directeur du primaire, Désiré Akossinou est déjà à l’œuvre. Il renseigne que des dispositions ont été prises depuis la prérentrée pour que les cours démarrent effectivement le premier jour. « Avant la rentrée, on a eu la prérentrée le 11 septembre. Les enseignants étaient sur le terrain, les emplois du temps ont été donnés, les parents étaient venus pour inscrire les enfants, les fournitures sont déjà déposées. Etant donné que c’est une école confessionnelle, nous avons mis un peu de rigueur et c’est cela qui a fait que déjà le jour de la rentrée, les enfants sont en classe », a expliqué Désiré Akossinou, directeur du cours primaire du CSP de Godomey. Pour ce premier jour, les apprenants de sa classe tout comme ceux de toute l’école, sont confrontés à une épreuve. A en croire les explications du directeur, il s’agit d’une épreuve qui entre dans le cadre d’une évaluation diagnostique. Laquelle est souhaitée selon ses dires, par les autorités éducatives du pays. « Etant donné que c’est le privé, l’Etat nous a recommandé de faire une évaluation diagnostique pour voir le niveau de nos apprenants et ce qu’il faut leur apporter. Et c’est après l’évaluation diagnostique, que nous allons commencer par dérouler les cours », a-t-il renseigné.
En ce début de la rentrée, il a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils aussi bien aux parents d’élèves qu’aux apprenants. « Nous souhaitons aux enseignants la paix, la tranquillité. Aux apprenants, nous disons que c’est au début de la rentrée qu’il faut commencer par travailler, il ne faut pas attendre le dernier jour. Qu’ils travaillent ardemment, fassent les exercices, arrivent à l’école à l’heure, apprennent leurs leçons au quotidien », a-t-il formulé comme vœux pour une année scolaire réussie.
Soeur Denise Akpoffo, devant la statut en l’honneur de Sainte Thérèse dans une cour déserte
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, rebelotte pour la discipline scolaire
« Ça a encore commencé ! Eya Nin ! », s’exclame une parente d’élève, tout sourire, pressant son enfant de rentrer dans l’établissement. A l’école du premier du Bénin au Baccalauréat 2023 et du 3e au BEPC 2023, la sœur directrice ne badine pas. Positionnée à l’entrée de l’école avant 7 heures, c’est sœur Denise Akpoffo, directrice du Collège Catholique Sainte-Thérése de l’Enfant Jésus d’Abomey-Calavi, qui accueille les parents et les élèves. Dans la rue qui passe devant l’école, c’est la valse des véhicules malgré les grosses flaques d’eau stagnante. Tout modèle confondu, les véhicules n’hésitent pas à braver l’eau boueuse. « C’est quoi ces cheveux, va me ranger ça ! Tu sais que tu vas être en retard, et tu marches comme ça ! Bonjour papa ! Bonne rentrée scolaire ! », répète la sœur au fil des sollicitations et des entrées pressantes des apprenants.
L’heure c’est l’heure ! La ponctualité est de rigueur. A 7 heures, la directrice est droite dans ses bottes. « Ferme le portail », dit-elle au gardien de l’établissement, pendant que les apprenants les plus proches courent pour se faufiler. A l’intérieur de l’établissement, c’est la course pour rejoindre les classes. Les apprenants qui ne respectent pas certaines dispositions sont conduits à la surveillance. C’est aussi le moment pour certains parents de régler les derniers détails des frais de scolarité à la comptabilité. Pendant ce temps, la sœur directrice commence la ronde. D’abord, les salles du haut puis celles du rez-de-chaussée. Au total, elle parcourt plus de trente cinq salles de classes.
A Sainte Thérèse, l’essentiel a été fait la semaine écoulée. Seules les parents et élèves retardataires trainent encore les pas. « Ce n’est pas aujourd’hui que notre rentrée a commencé. Nous avons eu la série de pré-rentrées pour préparer psychologiquement les enfants à reprendre les chemins de l’école. Donc ce matin, ils sont arrivés, j’ai eu la chance d’accueillir plusieurs d’ailleurs au portail », souligne la directrice.
A 7 h 08 minutes, le portail est rouvert pour les retardataires. Tous sont conduits à la surveillance. Face à eux, les surveillants insistent sur les consignes notamment en termes de ponctualité et orientent les apprenants vers leurs classes. Vêtus de tenue kaki, petite cravate noire au cou, les apprenants se dirigent vers leurs classes. Les anciens tiennent les mains des nouveaux de la classe de la 6e afin de les conduire dans leurs classes. Là-bas, les cours ont commencé. « Nous avons perdu quelques minutes et déjà à 7 h 15 minutes, tout est rentré dans l’ordre, parce que c’est ceux qui ne sont pas venus à la pré-rentrée que nous avons essayé d’orienter ce matin dans leurs classes et cela a créé un peu de désordre », explique la sœur directrice dans sa robe blanche de religieuse. Les cours ont effectivement démarré et la cheffe d’établissement s’en est bien assurée. Ainsi, trois classes de 3e sont en mathématiques. En Terminale, certaines classes font les cours de philosophie, anglais et SVT. Dans les classes intermédiaires, certaines font les mathématiques, SVT, français, etc. Les 6e et 5e quant à eux, commencent les activités à partir de 8 heures. En cette première journée, la religieuse ne manque pas de remercier le Seigneur et la patronne de l’école, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Les élèves invités au travail dans la commune d’Abomey-Calavi
Debout devant les classes au rez-de-chaussée et des balcons des classes jusqu’au deuxième niveau du bâtiment, les élèves sont tous attentifs aux instructions de l’administration scolaire. C’est le rappel des bonnes habitudes aux anciens élèves et d’information sur les règles de fonctionnement aux nouveaux apprenants. Le Lycée technique privé industriel Saint Barthélémy de Maria-Gléta vient d’ouvrir les portes aux apprenants sur fond de vulgarisation du règlement intérieur. A 8 heures 15 minutes, les élèves procèdent à la cérémonie de montée des couleurs devant Angelo Ahouandjinou, maire de la commune d’Abomey-Calavi, venu procéder au lancement officiel de la rentrée.
Nous avons choisi lancer la rentrée dans cette école, explique Angelo Ahouandjinou, parce que nous sommes à l’ère de la promotion de l’enseignement technique et professionnel. Pour le maire de la commune d’Abomey-Calavi, le temps des loisirs est terminé après deux mois de repos bien mérité.
« Nous sommes venus vous encourager et vous dire que vous avez choisi le meilleur chemin. Vous serez suivi de près, nous allons vous marquer à la culotte puisque nous comptons sur vous. Chaque enfant qu’on enseigne, est un homme qu’on gagne et nous voulons vous gagner. C’est pour cela que nous ne vous laisserons pas un seul instant. Tout le monde au travail », a martelé l’autorité communale accompagnée d’une délégation de conseillers et d’acteurs éducatifs de la commune.
Actuellement dans notre pays, souligne Amour Mathias Ahomadégbé, le Directeur Départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle de l’Atlantique, la dynamique est d’inverser la tendance avec 70% pour l’enseignement technique et professionnel et 30% pour l’Enseignement secondaire général. « Ceux qui sont ici sont en avance. Vous avez compris, vous avez déjà commencé une formation technique et professionnelle. Je vous souhaite plein succès pour cette année scolaire. Soyez assidus, écoutez les professeurs parce que vous êtes l’avenir du pays », a-t-il ajouté.
Fondateur du Lycée technique privé industriel Saint Barthélémy, Barthélémy Dohou confie que c’est une grâce et un honneur de voir son établissement être choisi pour abriter le lancement de l’année scolaire 2023-2024 dans la commune d’Abomey-Calavi. C’est un encouragement, poursuit-il, à continuer à mériter la confiance des autorités. Créé en 2015, le Lycée technique privé industriel Saint Barthélémy dispense des enseignements dans 8 filières à l’endroit de plus de mille apprenants.
Porto-Novo accueille le lancement officiel de la rentrée scolaire
Faire le constat de l’effectivité de la rentrée des classes pour le compte de l’année scolaire 2023-2024. C’est ce qui a fait descendre sur le terrain, dans la matinée du lundi 18 septembre 2023, les ministres en charge de l’éducation. Et c’est Porto-Novo qui a accueilli le lancement officiel de l’année scolaire, notamment l’école primaire publique de Donoukin, dans le deuxième arrondissement de la ville. La délégation ministérielle, accompagnée de la préfète de l’Ouémé et du maire de la ville de Porto-Novo, a parcouru quatre établissements de la ville de Porto-Novo pour constater le bon démarrage des cours. Il s’agit de l’EPP Donoukin, l’EPP Ananvié, le lycée Béhanzin et l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et du sport (INJEPS).
A chaque étape, les ministres ont pris langue avec les responsables d’établissements pour s’assurer des diligences faites pour la reprise effective des cours et le bon déroulement de l’année académique qui vient de commencer.
Se rendant à l’évidence que dame nature n’a pas empêché les apprenants d’effectuer leur rentrée scolaire, Salimane Karimou, le ministre des Enseignements maternel et primaire et chef de file des ministres en charge de l’éducation, partage son sentiment de satisfaction : « L’année scolaire et universitaire 2023-2024 a démarré effectivement, c’est l’un des défis que nous avons fait l’option de relever. Les cours ont démarré et nous voulons remercier le gouvernement qui nous a permis d’offrir au peuple béninois cette très belle occasion », laisse entendre le ministre Salimane Karimou. De plus, les ministres en charge de l’éducation se réjouissent du fait que partout où la délégation ministérielle a pu se rendre, les enseignants étaient présents au cours et qu’il n’y a pas eu de salles de classe sans enseignants. Raison pour laquelle, le ministre Salimane Karimou a tenu à saluer ce dévouement des enseignants à tous les niveaux pour une bonne rentrée scolaire et universitaire.
Pour Charlemagne Yankoty, le maire de la ville de Porto-Novo, c’est encore le lieu de témoigner sa reconnaissance et sa gratitude à l’endroit du gouvernement : « Porto-Novo est honorée d’accueillir la délégation interministérielle qui vient de constater que sur l’ensemble du territoire, l’année a très bien commencé ». Pour la partition à jouer par la municipalité de Porto-Novo en vue d’une bonne année académique pour les acteurs du système éducatif : « nous prenons acte des observations et des choses qui nous concernent afin d’œuvrer à corriger ce qu’il y a lieu de corriger », laisse entendre Charlemagne Yankoty qui a d’ailleurs annoncé que dix nouvelles écoles s’ajoutent à la liste des quatre écoles qui bénéficieront désormais des cantines scolaires à partir de la présente année scolaire.
Timide reprise des cours dans les collèges de Parakou
Les activités pédagogiques ont repris dans la matinée du lundi 18 septembre 2023 dans plusieurs établissements d’enseignement secondaire de la ville de Parakou. Au CEG Hubert Maga, les élèves, les enseignants et les membres de l’administration exécutent des tâches pour une bonne reprise des classes. De la surveillance, en passant par le censorat et le secrétariat, tout le personnel est en mouvement. Balayage de la cour, traitement des dossiers de transfert des élèves, les travaux sont énormes. C’est à croire que la pré-rentrée n’a pas été chose effective et pourtant, c’est le jour de la rentrée.
De l’autre côté de la direction, les parents font les allers-retours vers le bureau du directeur. Certains élèves et leurs parents, sont agglutinés autour d’un tableau d’affichage pour vérifier les noms des élèves ayant obtenu leur entrée en sixième. C’est le même le même exercice au CEG Titirou, un autre collège de Parakou. Les élèves s’amusent à leur guise dans la cour de l’école.
Pendant ce temps, la 4e et de la 3e sont en situation de classe. Uniformes kaki enfilés, l’un dernière l’autre, certains à côté de leurs camarades, définissent le contrat didactique de l’année. « Ce matin, nous sommes en train d’établir le contrat didactique et d’ici là on va commencer par la prise du programme et faire un peu le commentaire du programme de Physique Chimie », confie Pélagie Mifa, enseignante de PCT au CEG Hubert Maga. Julien Dakin, enseignant d’Histoire-Géographie, dans le même CEG, renseigne avoir repris avec une vingtaine d’élèves. Dans tous les collèges sillonnés, la situation est la même. Prise de contact, élaboration du contrat didactique et quelques petits exercices, sont au rendez-vous. « Nous sommes en train d’établir le contrat didactique et les différents principes qu’il faut pour la bonne marche des activités pédagogiques au cours de cette nouvelle année académique », évoque Prosper Yerima, enseignant des SVT au CEG Titirou. Son collègue Alain Zogbè, enseignant des mathématiques, fait savoir qu’ils sont en train de faire quelques exercices de rappel avant de démarrer la première situation d’apprentissage et plus précisément la première séquence intitulée, ‘‘les nombres réels.’’ Les élèves quant à eux, se disent heureux d’avoir repris le chemin de l’école et espèrent une année pleine de réussite.
L’administration scolaire envahie pour des formalités de la pré-rentrée
Lundi 18 septembre 2023, enseignants et apprenants ont repris le chemin des classes. A l’Ecole Primaire Publique ABCD de Cococodji, la cour grouille de monde. Des apprenants vêtus de tenue kaki vadrouillent en solitaire ou en groupe pendant que d’autres sont accompagnés de leurs parents. Les enseignants, de leur côté, se confondent dans la joie des retrouvailles. L’heure est à la prise de contact. Pour le directeur du groupe B de l’EPP ABCD de Cococodji, la pression est forte en cette matinée. Assis dans son bureau, il est face aux parents venus avec des préoccupations diverses. La pré-rentrée, selon ses dires, n’a pas servi à grand-chose. Malgré toutes les précautions prises, les parents d’élèves ont attendu le jour de la rentrée des classes. « Aujourd’hui, premier jour de la rentrée des classes, les parents nous ont envahis. Les difficultés rencontrées sont au plan organisationnel puisque jusqu’à présent, la pré-rentrée souffre encore. Nous avions assumé notre rôle en marquant notre présence dans la période de la pré-rentrée du lundi au vendredi. Mais très peu étaient sortis. Et c’est ce matin qu’il y a un monde fou », explique Cyrille Kotin, directeur de l’EPP Cococodji B. Rencontré dans la cour de l’école, dame Annick Météhoué parent d’élève évoque les raisons de sa venue : « Je suis ici premièrement pour prendre connaissance de la liste des fournitures de mes enfants puisque j’ai déjà payé quelques-uns mais il en manque d’autres. Secondo, je suis venue faire un état des lieux de l’école avant que mes enfants ne reprennent les classes. » Si pour dame Annick Météhoué, il n’était pas question d’inscrire ses enfants, c’est tout de même le cas de Jean-Marie Tossa également parent d’élève. « J’ai fait déménager mes enfants d’un quartier à un autre. Donc, il est de l’ordre normal que je les inscrive dans un établissement. C’est la raison pour laquelle, je me suis précipité pour venir voir le directeur et inscrire mes enfants. Mon enfant a été accepté et je dois fournir son acte de naissance », a fait savoir Jean-Marie Tossa.
Il n’y a pas que les parents qui n’aient pas su mettre à profit la période de la pré-rentrée. Il y a aussi les élèves qui, sollicités pour le nettoyage de l’école avant le démarrage des cours, n’ont pas répondu présents. « Les enfants aussi ne sont pas sortis pour le nettoyage lors de la pré-rentrée. Donc, ils ont procédé au nettoyage tout à l’heure », a souligné Cyrille Kotin directeur de l’EPP Cococodji B. Ces propos du directeur, n’ont fait que confirmer à suffisance l’état de la cour de l’école dans la matinée de ce lundi, encore pleine d’herbes vertes non sarclées et parsemées de tas de feuilles d’arbres sèches regroupés par endroits par les élèves ce matin.
Le collège privé Saint Félix est situé à quelques mètres de l’Ecole Primaire Publique ABCD de Cococodji. Ici, la reprise des classes est chose effective. Cependant, malgré toutes les dispositions prises, le collège Saint Félix comme toutes les autres écoles n’a pas échappé à la pression des parents retardataires. « Il faut dire que tout se passe dans la sérénité totale. D’abord avant la reprise, même les classes étaient déjà apprêtées et la majorité des apprenants ont eu les emplois du temps à travers les différents canaux dont nous disposons pour informer les parents d’élèves. Donc ceux qui n’ont pas encore eu leurs emplois du temps jusqu’à ce jour, ce sont les nouveaux élèves. Les enseignants aussi sont présents et les cours ont bien démarré. Nous continuons de recevoir les inscriptions », a fait savoir Oscar Ganyé directeur du collège Saint Félix. Toutefois, la difficulté particulière que rencontre l’administration de cette école est liée à certains emplois du temps qui doivent être réaménagés. Oscar Ganyé martèle : « La difficulté particulière que nous avons, elle est habituelle. C’est par rapport au chevauchement des emplois du temps parce qu’il faut reconnaître que nous employons pratiquement les mêmes enseignants que l’Etat. Donc, il y a certains enseignants qui avaient déjà pris nos emplois du temps mais quand ceux du public sont tombés, cela a bouleversé un peu les choses. C’est la seule difficulté que nous rencontrons pour le moment et je pense que d’ici la fin de la semaine, ce sera résolu ».
La Rédaction